Un message en forme de mise au point. Vendredi soir, sur sa page Facebook, Patrick Poivre d'Arvor s'est exprimé sur les accusations de viols dont il fait l'objet depuis 48 heures. Il l'avait déjà fait quelques heures plus tôt, par l'intermédiaire de son avocat, pour s'inscrire en faux. Une jeune écrivain, Florence Porcel, a porté plainte contre lui pour des faits qui se seraient déroulés en 2004 et en 2009 et ont entraîné l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Nanterre.
Une affaire dévoilée par "Le Parisien", quotidien auquel l'ancien journaliste vedette du "20 Heures" de TF1 fait référence dès les premières lignes de son texte. "J'ai découvert avec stupéfaction les accusations de madame Florence Porcel relayées avec complaisance par un quotidien", peut-on lire.
Patrick Poivre d'Arvor parle de "relations confraternelles" avec Florence Porcel. "Il n'y a jamais eu aucune forme d'emprise, ni a fortiori de contrainte. Les écrits de Madame Florence Porcel que j'ai conservés, pour la plupart postérieurs à ses accusations, le prouveront amplement", se défend-il, tout en précisant que "la défense de la cause des femmes a toujours été un sujet de première importance" pour lui. "Je vis donc très douloureusement ces attaques", précise PPDA.
Florence Porcel avait publié le mois dernier "Pandorini", un roman où elle raconte une histoire "inspirée d'un épisode de sa vie" dans laquelle une jeune femme est violée par un "monstre sacré du cinéma français" qui la tient sous son emprise et qui serait selon elle une version romancée de ce qu'elle a vécu avec l'ex-journaliste de TF1. "Je suis révolté par la manière dont on cherche à m'utiliser pour assurer la promotion d'un roman. La recherche de notoriété n'excuse pas tout", affirme Patrick Poivre d'Arvor, qui promet de répondre "à toute convocation des enquêteurs pour rétablir mon honneur et la vérité des faits".