Une prise de position. Ce matin, Jean-Michel Blanquer était l'invité du rendez-vous politique de franceinfo, présenté par Salhia Brakhlia et Marc Fauvelle, qui inauguraient le nouveau plateau de leur émission. Au cours de l'interview, le ministre de l'Education nationale a été interrogé sur la mise en retrait de Thomas Sotto à la présentation d'"Elysée 2022" sur France 2.
"Une question médiatique et politique. Le journaliste Thomas Sotto annonce qu'il se met en retrait des émissions politiques de France 2, en raison d'une liaison amoureuse avec la conseillère en communication du Premier ministre, Jean Castex. Est-ce que vous comprenez cette décision ?", a demandé Salhia Brakhlia. "C'est toujours une décision personnelle. Ca doit susciter peu de commentaires. Le fait que ce soit un homme me paraît être quelque chose de positif. Souvent, on voit les choses dans le sens inverse", a répondu le ministre.
L'ancienne reporter de "Quotidien" a rappelé la réaction du présentateur de "Télématin" dans les colonnes du "Parisien" ce lundi : "Lui, il dit que c'est injuste. Est-ce que pour vous, ce genre de nouvelle renforce la méfiance envers la politique et la presse ?". "Je pense que chacun fait son métier. Thomas Sotto a son cerveau et son autonomie de pensée. Le crédit qu'on peut lui faire, c'est que peu importe sa vie personnelle, il pense exactement la même chose aujourd'hui que ce qu'il pensait hier", a ajouté Jean-Michel Blanquer.
Marc Fauvelle a alors précisé, "sans rompre un secret", que le ministre "a été confronté à ce genre de situation" : "Votre compagne était journaliste politique à BFMTV. Elle est en charge désormais des livres. Est-ce que vous vous êtes posé la question d'arrêter votre carrière pour qu'elle puisse continuer la sienne ? C'est de notoriété publique, c'est pour ça". "Nous sommes tous des êtres qui devons penser par nous-mêmes. C'est à ça que sert l'école (...) Ce n'est pas parce que vous êtes le conjoint de quelqu'un, que vous pensez la même chose que la personne ou même que vous l'influencez. Je considère que normalement, on ne devrait pas avoir ce genre de choses", a ainsi confié le membre du gouvernement. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.