Un peu trop pressée. Hier soir, "Quotidien" était en édition spéciale pour couvrir la nomination de la nouvelle Première ministre, Elisabeth Borne. Pour suivre l'événement, la reporter Sophie Dupont a été envoyée devant Matignon. Tout au long de l'émission, Yann Barthès a réalisé plusieurs duplex avec sa journaliste pour donner les dernières informations.
Sur la rue en face de Matignon, les forces de l'ordre avaient imposé une zone dédiée aux journalistes et une autre dédiée au public. Souhaitant voir Jean Castex, désormais ancien Premier ministre, quitter Matignon, Sophie Dupont s'est un peu trop approchée du secteur des passants, se faisant réprimander par un gendarme.
"Ce que l'on attend maintenant, c'est la sortie de Jean Castex. Il va sortir à pied. Regarde. Il va regarder sa voiture qui est juste là, avec les feux allumés. Il y a quelques passants qui l'attendent en face. On verra s'il a envie de faire son premier bain de foule, en tant qu'ex-Premier ministre ou pas", a déclaré en duplex la reporter, quittant progressivement l'espace presse.
"C'est une petite foule pour attendre Jean Castex. On n'est pas sur une foule des grands jours", a indiqué Yann Barthès. "Tu sais quoi, on va aller les voir ensemble. Il y a combien de personnes ? Oui, c'est une petite foule", a répondu Sophie Dupont, se rendant ainsi dans la zone dédiée au public. Mieux placée, la caméra de "Quotidien" a pivoté et a filmé la porte de Matignon. "C'est fermé mais c'est par cette porte qu'il va sortir. Regarde. C'est à quelques pas de la voiture qui est juste là", a-t-elle poursuivi.
N'ayant pas le droit de filmer dans cette zone, la journaliste a été interrompue en direct par un gendarme. "Monsieur, on est en direct sur 'Quotidien' !", a-t-elle réagi. "Non, non, non. Respectez les gens, s'il vous plaît", a lancé le membre des forces de l'ordre, lui demandant de retourner dans l'espace presse. "Mais on respecte les consignes", a répliqué Sophie Dupont. Et de lui demander : "Est-ce que s'il sort, on peut se rapprocher ?". "Non. Vous restez là-bas. Si lui, il veut venir, il vient. Sinon, non", a souligné le gendarme, rembarrant la reporter. "Au moins t'as tout en direct", a-t-elle glissé, retournant dans la zone dédiée aux journalistes.