De nouvelles accusations contre le chroniqueur sportif. Hier matin, l'actrice Alice Belaïdi était l'invitée de "Culture médias", une quotidienne présentée par Philippe Vandel sur Europe 1, pour la promotion de la saison 2 de la série "Hippocrate" sur Canal+. Lors de l'entretien, la comédienne a été interrogée sur les révélations ayant suivies la diffusion du documentaire "Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste" de Marie Portolano, dont notamment celles visant Pierre Ménès. Après que plusieurs journalistes sportives ont témoigné avoir subi des agressions sexuelles et des propos sexistes de la part du chroniqueur du "Canal football club", Pierre Ménès a été écarté de l'antenne de la chaîne cryptée et une enquête interne a été diligentée.
"Comme la plupart des filles, j'ai déjà été agressée par des hommes et je n'ai pas su me défendre parce que j'ai eu peur", a débuté Alice Belaïdi, confiant avoir aussi été victime de propos sexistes et racistes au sein de sa carrière : "Ce qui sort sur Pierre Ménès... Moi aussi, j'ai été victime de 'Sale bougnoule', 'Salope', de la part de ce mec-là. Je me dis que heureusement la parole est enfin libérée pour nous, les femmes. Que ces mecs-là tombent. Ca suffit quoi ! MeToo, ça ne peut que nous toucher".
Elle a expliqué avoir répondu par "une vanne" à Pierre Ménès. "Il me traite de 'bougnoule' et dit que je ne traîne qu'avec des 'bougnoules'. Je me suis mise à son niveau en lui demandant : 'Pourquoi tu ne traînes qu'avec des gens gros ?'. Moi je suis arabe mais je ne traîne pas qu'avec des arabes !", a-t-elle poursuivi. Et d'ajouter : "J'ai joué la grossophobie basique. Je l'ai attaqué à son niveau. Il l'a très mal pris que j'aie de la répartie et que je lui réponde". "C'est grave. C'est important d'en parler. Je trouve ça très courageux que toutes ces filles du métier prennent la parole", a conclu Alice Belaïdi.
Contacté par puremedias.com, Pierre Ménès n'a pas souhaité faire de commentaires, précisant simplement qu'il s'agit d'une affaire datant d'il y a huit ans.