Hulu a-t-elle enfin trouvé la poule aux oeufs d'or ? La plateforme de vidéo à la demande, dont la notoriété est plus limitée que celle de ses rivaux Netflix et Amazon, a mis en ligne le 26 avril dernier les trois premiers épisodes de "The Handmaid's Tale", dont la première saison en comptera dix. Une semaine plus tard seulement, elle vient d'en commander une deuxième saison, se félicitant de scores de visionnage "historiques".
Adaptation du roman du même nom de la Canadienne Margaret Atwood, dont le titre français est "La Servante écarlate", cette nouvelle série a fait couler énormément d'encre pour son rapport à l'actualité américaine de ces derniers mois, où les droits des femmes sont menacés. L'action se déroule dans une société dystopienne, dans un futur proche, où une partie des Etats-Unis est gouvernée par des règles édictées par des extrémistes catholiques, alors qu'une guerre civile déchire le pays.
Dans cette partie du pays, renommée Gilead, les femmes sont soumises, n'ont pas le droit de travailler, de contrôler de l'argent ou même de lire. En raison d'une pollution d'envergure, nombre d'entre elles sont stériles, et les femmes qui sont capables d'enfanter sont appelées servantes écarlates, dont la seule fonction est de se reproduire et qui sont remises aux familles de l'élite où elles sont violées par les maîtres et portent leurs enfants.
C'est Elisabeth Moss, l'une des stars de "Mad Men", qui campe le rôle principal de "The Handmaid's Tale". Elle donne la réplique à Joseph Fiennes, Yvonne Strahovski ("Chuck") ou encore Alexis Bledel ("Gilmore Girls").