L'année commence très mal pour lui. Selon une information révélée par "Le Parisien", Aqababe a été condamné ce jeudi 18 janvier par le tribunal de Nanterre à quatre mois de prison, assortis d'un sursis probatoire de dix-huit mois. De son vrai nom Aniss Zitouni, le blogueur est accusé d'avoir envoyé des menaces de mort à Guillaume Genton, chroniqueur de "Touche pas à mon poste". Durant son sursis probatoire de 18 mois, Aqababe a l'interdiction d'entrer en contact avec Guillaume Genton et l'obligation d'entamer un suivi psychologique. Le blogueur devra également verser 2.800 euros de préjudices au chroniqueur et sa compagne.
Tout a commencé fin novembre dernier. Le blogueur spécialisé dans la télé-réalité avait révélé avoir été violemment agressé chez lui par plusieurs hommes cagoulés. Selon son récit, l'un des ses agresseurs était armé d'un pistolet, et lui aurait asséné plusieurs coups de crosse sur la tête. Aniss Zitouni a alors déposé deux plaintes, l'une contre X et une contre l'influenceuse Poupette Kenza, qui aurait selon lui commandité cette agression. Invité sur le plateau de "TPMP" quelques jours plus tard, le jeune homme de 25 ans avait eu un échange enflammé avec le chroniqueur de Cyril Hanouna. Ce dernier avait déclaré qu'Aqababe, qui s'est fait connaître en révélant des scoops sur le milieu de la téléréalité - il a notamment été à l'origine du "#JeremStarGate" - avait "un fonds de commerce qui peut poser des problèmes". Après l'accrochage, le blogueur avait quitté l'émission de C8 en larmes.
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Quelques jours plus tard, Guillaume Genton reçoit des messages anonymes menaçants : "Protège bien ton crâne et fais attention quand tu sors de chez toi dans le XVIe, et protège bien le ventre de ta femme la pute", avait-t-il notamment reçu. Soupçonnant le blogueur d'être l'auteur de ces messages, le chroniqueur du talk-show avait alors déposé plainte. Placé en garde à vue pendant 48 heures, Aniss Zitouni avait reconnu les faits. Le juge a par ailleurs reconnu la nullité de cette garde à vue, car l'accusé n'avait pas reçu les médicaments prescrits par le médecin qui l'avait examiné avant son audition par la police. "Il a tout de suite avoué les faits, il était très instable à l'époque, mais il regrette et il s'est excusé à l'audience", a déclaré son avocat Tom Michel à BFMTV, qui révèle que son client ne fera pas appel et veut "passer à autre chose".
De leur côté, les enquêteurs poursuivent l'investigation pour déceler les coupables de son agression, toujours en fuite. Selon son avocat, ils seraient à la recherche de traces ADN.