On y est ! Ce mardi 4 juin 2024 en fin de soirée et en direct sur TF1, l'ultime dépouillement livrera son verdict. Denis Brogniart prononcera le nom du gagnant de "Koh-Lanta : Les chasseurs d'immunité", qui succèdera à Frédéric, vainqueur en 2023 de "Koh-Lanta : Le feu sacré". Avant cela, Léa, Meïssa et Julie, les trois candidats venus à bout de l'épreuve de l'orientation, ont rendez-vous avec la mythique épreuve des poteaux. Conditions météo dégradées obligent, celle-ci a été disputée cette saison dans une configuration inédite, précise Julien Magne, directeur général d'Adventure Line Productions (ALP), la société derrière "Koh-Lanta", à puremedias.com.
À LIRE AUSSI : "On a réduit le nombre de jours de tournage" : Comment la production de "Koh-Lanta" a affronté le passage d'un cyclone aux Philippines
"L'épreuve des poteaux aura lieu mais elle n'aura pas lieu là où il était prévu de la disputer", annonce-t-il d'emblée lors d'une interview organisée le 27 mai dernier. "En raison de la houle qui empêchait l'accès aux sites, nous avions modifié auparavant le lieu de l'épreuve de l'orientation puis nous avons changé deux fois nos plans pour celle des poteaux". Au matin de l'épreuve qui marque la fin de "Koh-Lanta" depuis la saison 2 en 2002, la plage protégée de la houle sur laquelle les poteaux ont été installés la veille ne l'était plus.
"La houle générée par le cyclone qui était très au large était tellement forte qu'elle est allée jusqu'à ricocher sur les falaises. Conséquence de cela, des vagues extrêmement fortes sont venues percuter les poteaux. Les images spectaculaires que les téléspectateurs ont découvert dans le teaser de fin d'épisode diffusé mardi dernier parlent d'elles-mêmes : notre équipe a essayé de stabiliser les poteaux coûte que coûte mais la violence du phénomène était telle que nous avons dû nous résoudre à abandonner l'idée de disputer l'épreuve à cet endroit. C'était impossible".
À LIRE AUSSI : Pas vu à la télé dans "Koh-Lanta" : La zone de recherche des colliers d'immunité est "délimitée par des cordes"
La production a donc changé son fusil d'épaule à la dernière minute. "À ce moment-là, nous avions seulement deux à trois heures devant nous au maximum pour installer les poteaux à un autre endroit et disputer l'épreuve. Et c'est ce que l'on a fait !", glisse fièrement Julien Magne pour qui il était impensable de "proposer une épreuve des poteaux au rabais". "Vous verrez que l'épreuve s'est déroulée dans un lieu inédit mais qui reste dans l'univers de 'Koh-Lanta'. Denis Brogniart a finalement révélé, ce lundi 3 juin 2024, le site de l'épreuve des poteaux dans une vidéo publiée par ALP à découvrir ci-dessous.
"Habituellement, les poteaux se déroulent en mer. Ils avaient été positionnés en mer. Et bien, nous les avons enlevés pour des questions de sécurité pour les placer dans une rivière, à l'abri des intempéries, à l'abri de la houle et du vent", a expliqué le présentateur depuis les Philippines.
Cette délocalisation de l'épreuve des poteaux est un exploit logistique, souligne Julien Magne. "Si on a pu réaliser cet exploit, c'est-à-dire construire une épreuve des poteaux à la dernière minute qui répondent aux conditions de sécurité et aux exigences que nous avons pour un programme en prime time sur TF1, c'est grâce aux équipes d'un très grand professionnalisme avec lesquelles nous travaillons", leur rend hommage le producteur.
À LIRE AUSSI : "Un des moments les plus forts de l'aventure" : Comment la production de "Koh-Lanta" 2024 a mis sur pied le trek des candidats
"Normalement, l'épreuve des poteaux s'installe en plusieurs jours. Là, elle a été prête en deux heures. Tous les corps des métiers – les régisseurs, les constructeurs, les équipes de tournage des jeux – se sont mobilisés pour rendre cela possible. C'est un tour de force incroyable !", a-t-il jugé.
De toute façon, Julien Magne le donne en mille : l'annulation de l'épreuve n'était pas une option. "Nous avons à chaque fois anticipé la houle et les vents qui se formaient. C'est la raison pour laquelle nous avons changé, au fur et à mesure que les jours avançaient, les sites des épreuves pour privilégier les endroits plus protégés. Force est de constater que la houle était tellement forte qu'aucun site en mer ne permettait à ce moment-là d'accueillir les poteaux".