"Wonder Woman" ne changera pas de visage ! L'été dernier, après avoir enregistré le meilleur démarrage de l'histoire pour un film réalisé par une femme aux États-Unis, le film de Patty Jenkins générait plus de 800 millions de dollars de recettes cumulées au box-office mondial. "Wonder Woman" était ainsi devenu l'un des films de super-héros les plus lucratifs de l'histoire aux États-Unis. Logiquement, un deuxième volet des aventures de la princesse Diana, prévu pour novembre 2019, n'avait pas tardé à être annoncé.
Il y a quelques jours, alors que six femmes accusent Brett Ratner, associé à la production du film via sa société RatPac-Dune Entertainment, de harcèlement sexuel ou de comportements déplacés, le tabloïd "Page Six" révélait que Gal Gadot, interprète de Diana Prince, refuserait de prendre part au deuxième volet du film si le réalisateur de "Rush Hour" et "X-Men : L'affrontement final" en était toujours l'un des producteurs.
Rapidement, Warner, producteur du film associé à RatPac-Dune Entertainment, qui avait déjà pris officiellement ses distances avec la société de production de Brett Ratner en début de mois en annonçant la fin prochaine de leur collaboration, était monté au créneau pour démentir les intentions prêtées à Gal Gadot. Jusqu'à présent, la comédienne israélienne était restée étrangement muette. Ces dernières semaines, alors qu'éclatait l'affaire Weinstein aux États-Unis, l'actrice avait simplement posté un message sur l'un de ses comptes officiels sur les réseaux sociaux dans lequel elle évoquait sa révolte contre le harcèlement sexuel, saluant les femmes "courageuses qui affrontent leurs peurs et prennent la parole".
Hier, invitée du talk-show "Today" sur NBC, elle a été amenée à s'exprimer pour la première fois sur le sujet, déclarant notamment que "tout avait été dit et écrit sur ce qu'(elle) ressentait parce qu'(elle) ne cache rien". "La vérité c'est qu'il y a tellement de personnes impliquées sur ce projet... Et tout le monde pense la même chose" a-t-elle poursuivi avant de lancer que "tout le monde savait ce qu'était la meilleure chose à faire". La comédienne a ensuite ajouté qu'elle n'avait jamais "rien réclamé", arguant notamment que "la décision avait déjà été prise avant que ne sorte l'article (de "Page Six")".