A 48 jours de l'ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, les polémiques se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Après les réactions, pas toujours positives, à la possible présence d'Aya Nakamura lors de la cérémonie d'ouverture (rien n'est encore confirmé à ce jour), dans son édition du mercredi 5 juin, "Le Canard enchaîné" avance non seulement un nom de star supplémentaire ainsi qu'une somme déboursée par l'Etat pour s'offrir les services des chanteuses en question. Des informations que démentent les organisateurs.
Ainsi, l'hebdomadaire satirique écrivait qu'en plus d'Aya Nakamura, Emmanuel Macron avait également choisi Céline Dion pour chanter lors de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024 le vendredi 26 juillet, au bord de la Seine. Le journal ajoutait que le coût pour les prestations des artistes était de "2,7 millions d'euros" réglés par l'Etat.
Des informations démenties par les organisateurs de l'événement. Ils ont assuré à l'AFP que les artistes qui prendront part aux festivités "ne percevront pas de cachet pour leur prestation". Ajoutant que "seuls les frais de production technique et d'organisation des performances" seront pris en charge. "Comme il en est d'usage" précisent également les organisateurs. Des organisateurs rassemblés dans le COJO, comité d'organisation des jeux olympiques. "C'est le COJO qui choisit les artistes" avaient aussi précisé des sources proches du dossier à l'AFP. Et non Emmanuel Macron.
Céline Dion, qui avait dû annuler sa précédente tournée à cause de ses problèmes de santé, travaille à sa guérison. Elle raconte d'ailleurs son combat contre la maladie dans le documentaire "Je suis : Céline Dion" qui sort sur Prime Video le 25 juin. La star, qui, pour le moment, n'a annoncé aucun retour sur scène, avait chanté "The Power of the Dream" en 1996 lors de la cérémonie d'ouverture des JO d'été d'Atlanta.