"Des conneries comme ça, il y en a un paquet sur la toile et dans les dîners en ville. Donc, je ne les commente même pas", a fustigé Anne Hidalgo hier sur France 3. Invitée du "Divan", la maire de Paris a été interrogée par Marc-Olivier Fogiel sur la façon dont elle a vécu les rumeurs insistantes lui prêtant une liaison (et un enfant) avec François Hollande.
Dans un premier temps, la mairie de Paris s'est montrée rétive à évoquer le sujet. "Les rumeurs dont on parle deviennent des informations... Et pour moi ce n'est pas une information", a-t-elle rétorqué. "Quand vous êtes un personnage public, il y a des conneries qui sont racontées. Moi, j'ai une carapace. A un moment donné, on apprend à se mettre soi-même à distance de ce genre de choses, mais votre entourage, vos enfants, ce n'est pas leur vie, ils n'ont pas fait le même choix d'être des personnages publics. Eux, ils n'ont pas la même possibilité de se mettre à distance", a ajouté l'élue, qualifiant ce genre de rumeurs de "machine à détruire".
Pourtant, Anne Hidalgo a dit ne pas avoir souffert de ces bruits mais plutôt des conséquences sur son entourage. "Personnellement, ça ne m'a pas entamé. Mais quand vous voyez que ça fait souffrir autour de vous ceux qui ne sont pas préparés à ça, et notamment vos enfants, forcément, ça vous atteint. Ce genre de conneries, ça tuera la politique si ceux qui les véhiculent ne prennent pas garde", a-t-elle ajouté.
En juin 2012, l'avocat d'Anne Hidalgo avait mis en demeure Twitter de supprimer les messages ayant relayé la thèse de l'enfant caché était est apparue au début des années 2000 et qui expliquerait l'inimitié qui règne entre la Maire de Paris et Ségolène Royal, l'ancienne compagne de François Hollande.