Victoire pour Catherine Barma. Selon une information de "Télérama", le tribunal de commerce de Paris a donné gain de cause à la productrice dans le bras de fer qui l'oppose à son ancien partenaire Laurent Ruquier. La justice a en effet condamné Ruq Productions et Little Bros, les sociétés de l'animateur, à verser 999.715 euros de dommages et intérêts à Tout sur l'écran, la société de Catherine Barma suite à la rupture brutale de leurs relations commerciales et à la quinzaine de licenciements économiques qui ont suivi.
En 2020, Laurent Ruquier avait décidé d'arrêter "On n'est pas couché" et avait renoncé à partir sur d'autres projets avec la productrice avec laquelle il collaborait avec succès depuis 20 ans, depuis "On a tout essayé" sur France 2 en 2000. A la rentrée 2020, il avait conservé les samedis soirs du vaisseau amiral du service public en lançant "On est en direct", avec un nouveau producteur, Philippe Thuillier (ADLTV). Il a été rejoint un an plus tard par Léa Salamé pour une présentation en duo et c'est la journaliste qui prendra le relais, seule, dès la prochaine rentrée.
L'avocate de Laurent Ruquier, Céline Astolfe, a annoncé à nos confrères son intention de faire appel de la décision du tribunal de commerce, la qualifiant de "totalement injuste". L'animateur réclamait de son côté le paiement de 315.891 euros, une somme provenant de France 2, "qui aurait dû lui être reversé selon le contrat de co-production du talk show du samedi soir", comme le rapportait "Capital" lors du coup d'envoi des hostilités l'année dernière.
Il y aura donc un nouveau round de la bataille judiciaire opposant la productrice au fort caractère à son ancien poulain qui ne s'en laisse pas compter. Ces derniers temps, les deux protagonistes avaient réglé leurs comptes par presse interposée. A l'été 2020, dans "M", le magazine du "Monde", Laurent Ruquier avait ainsi lâché : "Au bout de ces vingt ans, j'aurais aimé pouvoir lui dire merci. Son hypocrisie, sa lâcheté, sa vénalité m'en empêchent. Si elle souhaite qu'un jour la justice s'en mêle, nous réglerons ça devant les tribunaux".