Laurent Ruquier se livre sur le canapé rouge de Michel Drucker. L'animateur a été invité à évoquer la mémoire de la chanteuse Marie Laforêt cinq ans quasiment jour pour jour après la mort de la chanteuse. Le chef de bande des "Grosses têtes" avait persuadé l'artiste de remonter sur scène, trente ans après avoir entonné ses dernières chansons. L'une des deux plus grandes "fiertés professionnelles" dans la carrière, pourtant riche, de l'animateur, comme il l'a confié à Michel Drucker dans "Vivement dimanche", ce 3 novembre. Ému au moment de revoir des images de l'interprète de "La tendresse", il a parlé de son lien de confiance avec celle qui ne l'accordait que rarement.
"Ce n'était pas facile tous les jours d'être l'ami de Marie Laforêt, parce que c'est une femme comme l'on en rencontre pas beaucoup", a souri d'emblée Laurent Ruquier, au moment de rembobiner sa rencontre avec la "fille aux yeux d'or". "Encore aujourd'hui, c'est celle qui me manque le plus. Tous les jours, je pense à Marie. Il n'y a plus qu'une personne qui peut me faire pleurer, c'est elle", a-t-il avoué, incapable d'expliquer le pourquoi de cette sensibilité. Les deux amis s'étaient rencontrés pour la première fois dans "Rien à cirer", que Laurent Ruquier présentait au début des années 1990 sur France Inter. Des années plus tard, lorsqu'il fut question de remplacer au pied levé la convalescente Isabelle Mergault dans "La presse est unanime", le producteur de cette pièce à succès pense immédiatement à la comédienne aux multiples talents. "C'est ce qui nous a rendu amis pendant vingt ans", se rappelle le pourvoyeur de stars.
"Je l'ai appelée alors que l'on ne se connaissait pas trop à l'époque", s'est souvenu Laurent Ruquier, surpris de la réponse positive de la suppléante d'Isabelle Mergault. "Pour vous, je le fais", lui avait-elle répondu, trop heureuse de retrouver son compagnon de cinéma, Jean-Paul Belmondo, au Théâtre des variétés. "Elle n'a jamais été absente", a-t-il ajouté. Puremédias vous propose de visionner la séquence.