Ses potentiels successeurs sont prévenus. Aux commandes des "Grosses Têtes" depuis août 2014, Laurent Ruquier n'a pas l'intention de céder sa place de sitôt. Ou tout du moins, il ne souhaite pas précipiter son remplacement, alors qu'il a exaucé son rêve d'enfance en animant quotidiennement cette émission. Dans un futur podcast enregistré par RTL, dont "Télé-Loisirs" s'est procuré un extrait, le chef de bande a confié sa volonté de célébrer les cinquante ans du programme prévus en 2027. "Je serais bête de ne pas vouloir. Je n’ai que 61 ans. Je n'en suis pas encore à 80. Au moins aller jusqu'aux 50 ans, après on verra", a expliqué l'animateur qui espère rester en bonne santé d'ici-là.
Le dénicheur de talents a néanmoins une idée précise de qui pourrait lui succéder à la présentation de ce rendez-vous mythique des après-midis de la station. Et si l'un des pensionnaires, Christophe Beaugrand, s'est déjà positionné, Laurent Ruquier a trouvé cet appel du pied un peu prématuré. "Il dit ça à chaque fois mais je crois qu’il a tort. Il ne devrait pas raconter ça. Pas pour moi, parce que par définition, je ne serai plus là. C’est jamais celui qu’on pense qui y est. Il faut faire gaffe à ça", a-t-il alerté son camarade. Son "conseil" est tiré de sa propre expérience puisque lui-même n'avait pas candidaté au poste de Philippe Bouvard, contrairement à Stéphane Bern et bien d'autres. "Christopher Baldelli (l'ancien directeur général de RTL, ndlr), je le remercie encore, est venu me chercher à Europe 1", a-t-il rappelé.
Les frasques de l'animateur de "Secret Story" dans les "Grosses Têtes" ont leurs adeptes comme leurs détracteurs. Alors que ses petites chansonnettes sont devenues un running gag du programme, un auditeur, excédé et épuisé, avait appelé en direct la station rouge pour se plaindre du comportement de Christophe Beaugrand. Ce qui avait fait dire à son patron, simple porteur de message, qu'il était "insupportable" à force d'entonner des musiques has been et d'enchaîner les allusions sexuelles. Qui aime bien châtie bien, puisqu'en mai dernier, le maître des lieux avait présenté son chroniqueur comme ayant "une mémoire sélective", car "il ne retient que les chansons à la con".