Depuis la rentrée, Amandine Bégot et Thomas Sotto font équipe à la présentation "RTL Matin", la matinale de la radio aux bonnettes rouges. Un tournant professionnel et médiatique pour Thomas Sotto, qui a quitté "Télématin" l’été dernier alors qu’il était accusé par certains collaborateurs d'entretenir un climat tendu dans la rédaction.
Invitée sur le plateau de "Buzz TV" ce lundi 4 novembre, Amandine Bégot est revenue sur ses premiers mois de collaboration avec le journaliste, partageant son point de vue sans détour. "Sincèrement, un duo ça prend ou ça ne prend pas et on ne peut pas tricher, vraiment. Ça peut mettre du temps à se mettre en place. Là, avec Thomas, ça a été très vite. On est sur la même longueur d’ondes et on a envie des mêmes choses. On est tous les deux très curieux. On nous a donné une heure en plus (jusqu'à 10h, ndlr), et cette heure-là nous ressemble. On travaille à peu près de la même façon donc du coup ça se passe bien", a confié la journaliste.
Questionnée sur les accusations visant son collègue, elle assure que de son côté, aucun problème n’est à signaler. "C’est quelque chose dont il a parlé. Je crois qu’il a été sincèrement blessé. Moi, je vous parle de ce que je vois, et c’est ça notre job de journaliste, c’est de s’appuyer sur des faits, et franchement je vois quelqu’un qui a envie, avec qui c’est hyper agréable de bosser. Et encore une fois, je ne peux pas me forcer à 4 heures du matin ! Si ça se passait mal, vous l’entendriez", conclut-elle.
Dans une enquête publiée par "Télérama" en juillet dernier, plusieurs témoignages avaient en effet dénoncé son attitude en coulisses, évoquant ses méthodes "tyranniques", une "pression excessive" et des situations de "dénigrement".
Réagissant aux accusations, Thomas Sotto avait tenu à relativiser : "Une quotidienne, c’est beaucoup de pression, c’est une lessiveuse, une machine de stress pour tout le monde. On a changé beaucoup de choses, on n’a pas gardé tout le monde. Ce qui est à l’origine de certaines rancœurs." Le présentateur, à l’origine d’une version modernisée du programme de France 2 avait tout de même admis ne pas être exempt de reproches : "Je ne suis pas parfait. Est-ce qu’une ou deux fois, j’ai pu blesser des gens ? Peut-être. Mais ce n’est pas du tout une généralité."