Ils sont partis, ils ne sont plus là. Mais les départs de nombreux dirigeants et cadres de Canal+ ont coûté très cher à la maison-mère, Vivendi. Selon LesJours.fr, le montant de la "purge" initiée par Vincent Bolloré depuis son arrivée à la tête du groupe s'établit à plus de 29 millions d'euros ! Il faut dire que la liste des départs forcés est longue comme le bras. Dans le désordre, Ara Aprikian de D8, Cécilia Ragueneau et Céline Pigalle d'iTELE, Karim Nedjari et Thierry Thuillier du service des sports. Sans compter les noms moins connus, au cinéma, à la régie pub, à la DRH...
Faire table rase du passé était l'obsession du milliardaire breton dès son arrivée. "Pas sûr que Vincent Bolloré se vante de ce chiffre lors de la présentation des comptes annuels de Vivendi qui a lieu ce jeudi 18 février en fin d'après-midi", ironisent les @Garriberts. Ces résultats s'annoncent très mauvais selon Le Monde, Le Figaro et Les Echos ce matin. Seule embellie susceptible de réconorter les marchés et les salariés, l'accord de distribution exclusive entre beIN Sport et la chaîne cryptée qui pourrait être scellé.
Pour placer ses hommes aux postes clés, Vincent Bolloré a donc sorti le chéquier. Les salariés évincés sont priés de la boucler contre de confortables indemnités. "Mais attention, on ne licencie pas : on négocie (...) La clause de non-dénigrement qu'il faut signer en échange, elle, est stricte : interdit de dauber sur Canal+, ses dirigeants, la stratégie, sinon adieu le chèque", écrivents LesJours.fr qui ont compté une quarantaine de départs depuis la rentrée. Et la purge n'est pas terminée...
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