D'un côté, Eve Polastri, agente des services secrets britanniques, le MI-6, de l'autre Villanelle, une tueuse à gage sociopathe et excentrique travaillant pour l'organisation criminelle "Les douze". Depuis 2018, ce duo aux antipodes sur le papier s'est découvert une attraction mutuelle. Chacune étant devenue au fil des traques, des rencontres et de leur cavale en saison 3 une obsession l'une pour l'autre.
Canal+ débute ce jeudi soir la diffusion de la quatrième et ultime saison de "Killing Eve", créée par Phoebe Waller-Bridge, et avec Sandra Oh, alias Cristina Wang dans "Grey's Anatomy", l'actrice française Camille Cottin, dans un rôle mineur, et surtout la révélation de cette série d'espionnage, l'actrice britannique Jodie Comer.
C'est elle qui prête ses traits à Villanelle - Oksana de son vrai nom - ce personnage caméléon complexe programmé pour commettre aux quatre coins du monde les pires atrocités dans des tenues improbables et avec un second degré addictif qui la rend attachante. Saluée par la critique, Jodie Comer a été auréolée en 2019 du Emmy Award de la meilleure actrice dans une série dramatique. La même année, Sandra Oh a, elle aussi, été désignée meilleure actrice dans une série dramatique aux Screen Actors Guild Awards.
Si "Killing Eve" ne reviendra pas avec une cinquième saison, un spin-off est déjà en préparation autour du personnage de Carolyn Martens, agent corrompu qui dirige la section Russie au MI-6. On apprend dans la série originelle qu'elle entretient, en effet, une relation intime avec Konstantine Vasiliev, qui n'est autre que le patron de Villanelle et un membre des Douze qu'elle est censée traquer.
Autre série, suédoise, saluée par la critique à sa sortie en 2012, "Real Humans" est rediffusée ce jeudi soir sur Arte. Cette série d'anticipation raconte comment en Suède, une nouvelle génération de robots fabriqués à l'image de l'homme, les Hubots (contraction de humains et de robots), tend à répondre à tous les besoins de la société. Assistance aux personnes âgées, tâches domestiques... Serviables et corvéables à merci, ces employés modèles ne dorment jamais. Mais les Hubots manifestent de plus en plus une volonté d'indépendance.