Un documentaire qui va faire parler. Ce soir, C8 va diffuser en prime time un doc inédit sur Christian Quesada, ancien candidat des "12 coups de midi" sur TF1, condamné pour "détention d'images pédopornographiques" et "corruption de mineurs". Dans cette co-production H20 et Genton Productions, l'ex-figure des jeux télévisés prend la parole pour la première fois depuis trois ans.
En interview dimanche auprès de puremedias.com, Guillaume Genton, producteur du documentaire, a expliqué que, sorti de prison, Christian Quesada l'a appelé au téléphone. "On a halluciné", a-t-il lâché. "Même si on a fait des documentaires qui sont justes journalistiquement, il aurait pu être pas très content qu'on médiatise l'affaire. Il a dénoncé un lynchage médiatique de la part de tout le monde, pas que de nous. Il nous a parlé pendant une heure et demie. Déjà, il parle. On ne peut pas lui reprocher de se cacher. Mais je me suis dit que le mec veut être exposé quoi qu'il arrive", a poursuivi le présentateur de la matinale de Virgin Radio.
"Il répond à toutes les accusations et à tous les témoignages. Il répond sur les faits. Il donne des informations sur les gens qu'il a rencontrés en prison", a continué le chroniqueur de "Touche pas à mon poste". Et d'ajouter : "On avait déjà fait trois documentaires sur Christian Quesada. Je pensais qu'on avait tout raconté. Finalement, il y a encore des rebondissements".
Christian Quesada, savait-il qu'il était enregistré ? "Oui. Il savait qu'il parlait à des journalistes. Il a dit : 'J'ai des choses à vous dire. Vous en faites ce que vous voulez'", a répondu Guillaume Genton, relatant la lettre, écrite par l'ex-candidat de TF1 en prison, qu'il avait reçue : "La lettre, il ne l'écrit pas pour prendre de nos nouvelles. Il l'écrit pour que je la lise sur le plateau de 'TPMP'. Il était très content qu'on la lise". Le producteur a confié avoir "essayé de le rencontrer" en face-à-face, mais "il est retourné en prison pour un mois" : "En revanche, ça ne me dérangerait pas de l'interviewer. Même s'il a commis des horreurs, il a le droit de s'exprimer. Il faut le confronter à ce qu'il a fait".