"Voilà, je les attendais". Samedi 17 août, Romain Puértolas, ancien capitaine de police et désormais romancier, est revenu sur les critiques sur son jeu dans "Les traîtres", dont la troisième saison a débuté jeudi 15 août sur M6. Dans le deuxième épisode, le candidat de 48 ans, qui est "loyal" et a donc pour but de démasquer les "traîtres", commence à douter de la sincérité de Danielle (plus connue sous le nom de Studio Danielle sur les réseaux sociaux).
Il est même persuadé qu'elle est l'une des quatre "traîtres" alors que le public, qui connaît depuis le départ l'identité des "traîtres" (sauf le 4e, dévoilé dans le 3e épisode, ndlr) et des "loyaux", sait que ce n'est pas le cas. "Le policier n'est vraiment pas futé", a lâché un téléspectateur sur une publication Facebook que le romancier a posté en story Instagram dimanche 18 août.
"C'est tellement facile pour le spectateur qui sait d'emblée qui est traître ou loyal", a commenté le candidat avant d'ajouter, un brin amer : "Petit rappel, dans 'Les traîtres', il n'y a pas de crime, pas de bornage téléphonique, pas d'empreintes digitales ou génétiques, pas de témoins, rien. Que des gens qui mentent ou pas. Et il est impossible de savoir qui ment ou pas, même pour un flic, Cédric (l'internaute auteur du message, ndlr). Désolé d'avoir à te rappeler comment fonctionne la vie".
La veille, il s'était exprimé dans une vidéo, également postée en story, dans laquelle il expliquait pourquoi il avait pris Danielle pour cible. "Dans le jeu, on n'a vraiment aucune piste. Le mensonge n'est pas détectable. Que vous soyez ancien flic ou ancien charcutier, ça ne change rien, il n'y a aucune manière de savoir si quelqu'un ment", commence par affirmer Romain Puértolas.
"Donc quand Danielle fait ce qu'elle fait, à savoir dire qui ne sera pas là au petit-déjeuner (et a été éliminé, ndlr), Julie Ferrier (la première candidate éliminée par les "traîtres", ndlr) et qu'elle dit que les "traîtres" sont 3, ce que je pensais car c'est comme dans les anciennes saisons, ils commence à 3 et ensuite ils en rajoutent un, là je me dis : 'Putain, elle vient de gaffer, elle n'est pas encore au courant du jeu car elle est vraiment dans la lune et elle vient de donner la solution, elle est traître'".
"C'est la seule preuve tangible que j'avais parce que dans ce jeu, il n'y a aucune preuve. Voilà pourquoi je me dis qu'elle est 'traître'. C'est pour ça que je vote contre elle", se justifie le romancier qui savait que son attitude serait particulièrement scrutée. "Sur les 20 candidats, je suis le seul qui met sa crédibilité en jeu, en étant ancien flic". Les téléspectateurs sévères avec lui "pensent peut-être que les flics ont des pouvoirs paranormaux qui permettent de savoir qui ment ou qui ne ment pas, mais ce n'est pas comme ça dans la réalité", raille-t-il.
Jeudi dernier, le lancement du jeu avait réuni 1,89 million de téléspectateurs, soit 12,1% du public et 31% des FRDA-50. Le deuxième épisode du programme avait ensuite captivé 1,84 million de curieux (14,5% du public et 35,5% des FRDA-50). Sur la cible fétiche des annonceurs, les Femmes responsables des achats de moins de cinquante ans, M6 était largement leader.
L'été dernier, l'émission avait intéressé 1,85 million de personnes (10,1% du public et 26,0% des FRDA-50) en première partie puis 1,74 million de téléspectateurs (11,8% du public et 27,0% des FRDA-50) ensuite.