Une franchise rare. Ce lundi matin, l'acteur Clovis Cornillac était invité sur Europe 1 dans l'émission "Bonjour la France", animée par Daphné Bürki. Un des chroniqueurs, Ariel Wizman, l'a questionné sur la nomination de Niels Arestrup dans la catégorie "Meilleur acteur dans un second rôle" pour le film "Au revoir là-haut", "alors que c'est quand même un immense acteur". L'occasion pour Clovis Cornillac de déclarer en toute franchise : "Oui, mais je déteste cet homme. C'est un des rares, mais il sait pourquoi, il n'y a pas de souci", a-t-il déclaré très sérieux, devant un Ariel Wizman surpris par cette réponse.
Celui qui est à l'affiche du dernier volet de "Belle et Sébastien", qu'il réalise, a reconnu que Niels Arestrup était "un grand acteur", mais "un homme que je n'aime pas", a-t-il répété. Daphné Bürki a cherché à connaître les raisons de cette inimitié, sans succès. "C'est perso ?", a-t-elle demandé à Clovis Cornillac, qui a répondu par l'affirmative. "Il y a des gens qui se comportent mal et les gens qui se comportent mal, en général, c'est des gens que je n'aime pas", a développé l'acteur. "Et quand vous ne les aimez pas, comment est-ce-que ça se passe ? Y'a baston dans la rue, y'a échange de SMS ?", a voulu savoir l'animatrice d'Europe 1.
"On évite de se croiser. On ne sait jamais", s'est-il contenté de dire. "On ne sait pas pour qui vous avez voté, mais en revanche on sait pour qui vous n'avez pas voté !", a relevé Ariel Wizman, puisque Clovis Cornillac a fait partie des 4.000 professionnels du cinéma ayant voté pour les nommés des César 2018. Il a toutefois jugé remarquable le film réalisé par Albert Dupontel, "Au revoir là-haut", "et encore une fois, Niels Arestrup est un grand acteur. La question n'est pas là-dessus", a terminé Clovis Cornillac. "Mais l'homme, ça reste à revoir...", a résumé Daphné Bürki. puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence.
Ces propos pourraient être liés à une affaire remontant à 1996. Selon "Libération", Niels Arestrup aurait "tenté d'étrangler" Myriam Boyer, la mère de Clovis Cornillac, lors d'une représentation de la pièce de théâtre "Qui a peur de Virginia Woolf ?". Licenciée, l'actrice a alors obtenu plus de 800.000 francs de dommages et intérêts.