Les esprits s'échauffent quelques heures après les propositions d'Alexis Tsipras, faites cette nuit pour tenter de sauver la Grèce de la faillite avec un nouveau programmes de réformes. Ce matin sur BFMTV, Nicolas Doze donnait son analyse de la situation. En duplex, Anastasia Politi, militante du parti Syriza. Elle a immédiatement accusé la chaîne de faire de "la propagande".
"C'est inadmissible, ce sont des mensonges, les médias sont vendus à des intérêts financiers, je crains bien que cela soit le cas avec BFMTV", a-t-elle lancé en direct. Visé, l'éditorialiste économique présent en plateau qui jugeait quelques minutes plus tôt que le premier ministre grec "avait totalement capitulé". "Il vient d'obtenir un chèque en blanc de l'Europe ! On va continuer, nous, les financiers de la Grèce, à la financer, pour nous auto-rembourser. On leur donne du pognon pour qu'ils nous remboursent l'ancien (...) Le dossier est complètement piteux et il va rester piteux !", a-t-il lancé.
"Je vois depuis des mois le dénigrement du gouvernement grec, du peuple grec opéré par tous les médias dont le vôtre, BFMTV. Votre éthique reste la même, je n'ai plus envie de vous parler", a lancé la militante de Syriza, visiblement très agacée par l'analyse du chroniqueur économique de la matinale.
Christophe Delay lui a alors demandé d'argumenter mais elle a indiqué vouloir réserver ses déclarations après la décision du parlement grec, qui va s'exprimer sur les nouvelles mesures proposées par Alexis Tsipras. "Reparlons ce soir, j'ai entièrement confiance en Alexis Tsipras, je vous donne rendez-vous ce soir !", a-t-elle conclu. En plateau, Pascale de la Tour du Pin a nié "dénigrer" la Grèce et son peuple. "Pas du tout, on se pose des questions sur la stratégie, on a du mal à comprendre, il n'y a aucun dénigrement de la part de BFMTV", a-t-elle précisé en plateau avant de passer la parole à Laurent Neumann. Si vous avez raté ce moment, puremedias.com vous propose de le revoir.