Tout semblait pourtant s'être déroulé en bonne intelligence et dans une atmosphère apaisée. Au mois de juillet dernier, on apprenait le départ de Cote de Pablo de "NCIS", la série numéro un aux Etats-Unis. Une annonce faite par la comédienne elle-même, qui remerciait les équipes et les fans de la série et affirmait avoir passé "huit années merveilleuses" dans la série et dans ce rôle. De son côté, CBS, qui diffuse la série outre-Atlantique, disait "respecter la décision de Cote" et la remerciait "d'avoir été un pilier central de l'équipe de NCIS", expliquant par ailleurs que l'actrice et les équipes de la série allaient travailler ensemble pour offrir à son personnage une sortie réussie.
Oui mais voilà, une interview du comédien David McCallum vient remettre en cause toute cette belle communication autour du départ de la comédienne. Interrogé par le site Digital Spy, l'acteur britannique, qui campe le médecin légiste Ducky Mallard dans "NCIS" depuis le tout début de l'aventure, a fait part de ses sentiments à l'annonce de la décision de Cote de Pablo. Et ils ne sont pas aussi pacifiques que le respect et les remerciements de CBS.
"J'ai ressenti de la frustration et de la colère à l'idée que quelqu'un nous quitte comme ça", a ainsi déclaré David McCallum, qui a également fait part de son incompréhension. "Je ne comprends tout simplement pas comment la star féminine d'une série qui fonctionne à l'international, et qui veut par ailleurs avoir une carrière en tant qu'actrice, décide soudainement de quitter un tel bijou et disparaît complètement quelques jours seulement avant qu'on commence le tournage", lâche ainsi David McCallum.
Et l'acteur britannique avoue également qu'il était inquiet quand il a appris la nouvelle, parce que les scénaristes ont dû retravailler en urgence sur les premiers épisodes de la saison 11, qui avaient déjà été écrits. "Ce business est vraiment sans merci, donc immédiatement, les scénaristes se sont tous retrouvés et ont réécrit les cinq premiers épisodes", indique-t-il ainsi, évoquant son angoisse. "Quand ça arrive, on se dit que c'est un chemin dangereux, mais heureusement, ils ont réussi à faire ça bien", conclut-il.