"Je suis un homme libre" : Pablo Mira ose une vanne après les accusations de racisme visant "Quotidien"

Publié le 6 juin 2024 à 19:24

Par Laura Bruneau | Journaliste

Laura Bruneau se passionne très tôt pour le petit écran et c’est devant Des Chiffres et Des Lettres qu’elle apprend à lire. La fièvre des jeux ne la quitte plus : plus tard elle participe à Slam ou Questions pour un Champion. Elle aime aussi les séries - les franchises de Dick Wolf, voyageant jusqu’à Chicago sur les traces de Chicago Fire.

Pablo Mira n'a pas froid aux yeux. L'humoriste est revenu sur la polémique qui a touché "Quotidien", en début de semaine, dans sa chronique humoristique.

Pablo Mira dans "Quotidien" le 5 juin© TMC

Ce mercredi 5 juin, l'humoriste Pablo Mira, qui présente la chronique "4 minutes douche comprise" dans "Quotidien" sur TMC, est revenu du bout des lèvres sur la polémique qui a agité l'émission en début de semaine. En effet, après la prestation live de Pierre Garnier dans l'émission du 3 juin, des choristes qui l'accompagnaient avaient accusé le talk-show de racisme. La production du programme avait alors déclaré à puremédias.com : "Nous prenons ça au sérieux et nous présentons nos excuses à toutes les personnes que nous avons pu blesser".

"Un genre de requin blanc [...] comme un requin noir sauf qu'il a le droit de rester dans le public de 'Quotidien' "

Si la polémique n'a, les jours suivants, pas été spécifiquement évoquée dans "Quotidien", c'est finalement Pablo Mira qui y a fait allusion dans sa chronique de fin d'émission. Aux côtés de Bérénice Bejo et Nassim Lyes, venus parler de leur film "Sous la Seine" sorti le jour même sur Netflix, l'humoriste évoque d'abord le long-métrage où il est question d'un requin. "Dans le film, le grand méchant c'est lui. Un requin mako. Un genre de requin blanc."

Il poursuit : "C'est exactement comme un requin noir sauf qu'il a le droit de rester dans le public de 'Quotidien'." Une référence donc à la polémique du début de semaine. Des choristes avaient affirmé que sur le plateau de l'émission les chanteurs blancs avaient pu rester dans le public, tandis que les choristes noirs avaient dû rester dans une loge. Une allusion qui provoque des rires dans le public, un peu jaunes pour certains.

Pablo Mira assume sa vanne : "Je suis un homme libre" lance-t-il, conscient que la blague passe ou casse. Yann Barthès, quant à lui, sourit, un peu forcé, mais ne dit rien. "En tous cas, ça sent le gros succès sur la plateforme" tente de terminer, tant bien que mal, le fondateur du "Gorafi" entre deux éclats de rire.

Une polémique que n'a pas manqué de commenter et d'alimenter l'émission concurrente, "Touche pas à mon poste", sur C8.

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