Ca y est, la liste des invités est confirmée ! Le jeudi 4 avril prochain, France 2 organisera à 21h, en partenariat avec France Inter, le premier grand débat des européennes avec les principales têtes de liste. L'édition spéciale de "L'émission politique" sera présentée par Thomas Sotto, en l'absence de Léa Salamé - elle s'est retirée provisoirement durant la campagne des européennes -, avec les interventions de Nathalie Saint-Cricq et Yaël Goosz, chef du service politique de France Inter. La radio prendra l'antenne dès 20h avec Fabienne Sintès et les éditorialistes politiques de la rédaction pour un avant-débat.
Pendant plusieurs jours, la liste des participants de l'émission a fait débat, même si elle n'a jamais été officialisée jusque là. En effet, agacé de n'avoir pas été convié au programme politique, le leader de la liste du Parti Communiste Français, Ian Brossat, avait protesté dans une lettre adressée à la présidence de France Télévisions, dont l'AFP avait eu la copie. Il avait dénoncé "l'anomalie démocratique" de la décision de France 2. "Nous sommes le seul parti de gauche à avoir rejeté tous les traités européens libéraux depuis le début de la construction européenne", avait ajouté l'élu, arguant par ailleurs que le PCF propose "la seule liste du paysage français à inclure dans ses rangs plus de la moitié d'ouvrières et d'ouvriers, de femmes et d'hommes employés".
Finalement, selon le communiqué de France 2 ce lundi, Ian Brossat fera bel et bien partie des débatteurs de l'émission. Il sera face à Manon Aubry (La France Insoumise), Jordan Bardella (Rassemblement National), François-Xavier Bellamy (Les Républicains), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Raphaël Glucksmann (liste commune Place Publique et Parti Socialiste notamment), Yannick Jadot (EELV), Jean-Christophe Lagarde (UDI) et le/la candidat(e) de La République En Marche.
Toutefois, il semble que cette dernière liste déplaise toujours à certains mouvements politiques. Sur son compte Twitter, Florian Philippot, chef de file des Patriotes, se plaint de l'absence de son parti "qui se situe devant le PCF dans les intentions de bote Harris Interractive". Même son de cloche du côté de Benoît Hamon et de son courant Generations. Comme il l'indique dans un communiqué, l'ex-Socialiste ne "comprend pas les raisons si ce n'est une volonté arbitraire de museler notre parole". "France Télévisions ne peut prendre la décision d'écarter arbitrairement la représentation de Générations. Nous appelons sa direction à revenir sur sa décision", a ainsi réclamé le parti Générations.