Roselyne Bachelot à l'offensive. Mardi, en fin d'après-midi sur LCI, Olivier Galzi proposait à ses éditorialistes de commenter le plan de déconfinement présenté par le Premier ministre quelques heures plus tôt à l'Assemblée nationale. Si Edouard Philippe, à l'approche de sa conclusion, s'est montré offensif en critiquant les experts télé "venus du café du commerce", l'ancienne ministre de la Santé Roselyne Bachelot a adopté le même ton critique, mais cette fois pour mettre dos à dos tous les responsables politiques, y compris ceux issus de son ex-camp des Républicains, elle qui a quitté la politique en 2012.
Visiblement remontée contre certaines déclarations opportunistes, elle s'en est d'abord pris à Jean-Luc Mélenchon, qui dès le 30 mars, avait affirmé que "placer les Français dans une prison volontaire n'est pas une solution durable" et critique désormais les mesures annoncées. Même son de cloche pour Les Républicains. "Qui a fait le forcing sur le président de la République pour maintenir cette désastreuse idée de faire le premier tour des municipales ? C'est quand même Les Républicains !", a rappelé la chroniqueuse, sans citer le président du Sénat Gérard Larcher, qui s'était opposé à l'annulation du premier tour.
Les représentants du Parti socialiste, précédemment au pouvoir, ont été accusés par Roselyne Bachelot d'avoir démantelé "l'établissement public de la réserve et de l'urgence sanitaire". Quant à Marine Le Pen, l'ancienne ministre lui en veut toujours après ses attaques sur sa gestion "précautionneuse" des masques face au virus H1N1 en 2009. La présidente du Rassemblement national avait alors appelé à sa démission. "J'aimerais bien que ces gens-là balaient un petit peu devant leur porte", a résumé Roselyne Bachelot.
Il y a quelques semaines, cette dernière s'était déjà illustrée sur LCI pour s'être vantée d'avoir traité de "grosse connasse" une personne ne respectant pas les gestes barrières. puremedias.com vous propose de revoir le nouveau coup de gueule de Roselyne Bachelot.