Il veut adoucir la situation. Ce dimanche, Denis Olivennes, le président-directeur général d'Europe 1, a accordé une interview dans les colonnes du Parisien. Le dirigeant de Lagardère Active a commenté les dernières sorties dans les médias de l'ex-intervieweur de la station de la rue François 1er, Jean-Pierre Elkabbach qui l'avait attaqué frontalement.
En effet, ce vendredi, le nouveau journaliste de CNews était l'invité d'Anne-Sophie Lapix dans "C à vous" sur France 5. Il a profité de cette émission pour régler ses comptes : "Arnaud Lagardère a estimé avoir été abusé par celui qui lui a raconté les raisons de ma nomination aux week-ends, que je n'ai pas accepté", avant de préciser qu'il s'agissait du "président d'Europe 1". "Il a présenté des programmes avec lesquels je n'étais en accord. Je pensais que ça pouvait conduire à un certain échec, et jusqu'à présent, je ne me trompe pas", a balancé Jean-Pierre Elkabbach.
L'ancien patron de France Télévisions en a remis une couche : "Dans la vie, il y a des rivalités, des jalousies. Je pense qu'on ne peut pas gouverner, en étant l'homme qui défend d'abord ses propres intérêts, ensuite qui peut gouverner par le mépris, par l'indifférence et par la peur (...) C'est parce que je suis attaché à Europe 1 que je n'ai pas voulu assister à son déclin."
Ainsi, dans Le Parisien de ce jour, Denis Olivennes répond à son ex-employé "qu'il lui souhaitait beaucoup de succès à CNews". "Moi j'ai beaucoup d'admiration pour Jean-Pierre. Je
comprends qu'arrêter l'interview du matin après tant d'années soit une cause d'amertume. Je ne lui en veux pas. Le temps aplanira tout cela", assure le patron de Lagardère Active.