

Dans un entretien accordé à Bakchich, Didier Porte revient sur la polémique qui a suivi sa chronique matinale du 20 mai dernier où il a prononcé, à plusieurs reprises, "J'encule Sarkozy". Ce billet a valu à l'humoriste une convocation dans le bureau de sa direction, Philippe Val et Laurence Bloch, ainsi qu'une lettre d'avertissement.
« Le plus surprenant (dans cette affaire), c'est que la chronique n'a pas suscité beaucoup de réactions après sa diffusion. Seuls quelques auditeurs m'ont fait part du fait qu'ils ne la trouvaient pas très réussie. Je reconnais d'ailleurs qu'elle n'était pas très bonne. Mais il a fallu attendre quinze jours pour qu'une brève dans Le Nouvel Obs' intitulée "Didier Porte doit-il la prendre ?", qui mentionnait ma convocation dans le bureau de Philippe Val, pour que l'affaire s'emballe. Tout cela m'étonne parce que je m'étais engagé à ce que cet entretien reste confidentiel », explique l'humoriste.
Puis, Didier Porte raconte les coulisses de son entretien avec Philippe Val. « Ca a été plutôt... viril (...) Mais, après tout, je trouvais ça normal de me faire engueuler. J'ai été très surpris en recevant l'avertissement car ni Val ni Bloch n'en avaient parlé durant l'entretien. J'étais prêt à démissionner de la matinale, mais mon avocat m'en a dissuadé », explique-t-il. Alors que son contrat avec Inter arrive à échéance en juin, Didier Porte assure qu'il l'« honorera ». De surcroît, « Stéphane Bern m'a apporté son soutien et m'a assuré qu'il me voulait dans l'équipe du Fou du roi l'année prochaine », précise-t-il.