La maire de Paris contre-attaque. Le magazine "Capital" accusait hier Anne Hidalgo d'avoir occupé un emploi fictif, témoignages et documents à l'appui. "Face à cette atteinte grave à mon honneur et à ma probité, j'ai décidé de déposer plainte pour diffamation", a expliqué la maire de Paris dans un tweet publié en fin d'après-midi, accompagné d'un communiqué. Elle assure contester "avec la plus grande fermeté l'accusation d'emploi fictif qui est portée contre elle dans ce nouvel article".
Et c'est bien connu, la meilleure défense, c'est l'attaque. Dès les premières lignes de son communiqué, Anne Hidalgo rappelle que l'auteur de l'article de "Capital", Philippe Eliakim, a été condamné en 2013 pour diffamation à l'encontre de l'ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, dont Anne Hidalgo a été première adjointe, déjà pour une affaire d'emplois fictifs.
Dans son nouvel article, le journaliste de "Capital" concluait notamment : "En vingt-six mois d'emploi imaginaire, la pasionaria du vivre-ensemble et de la mobilisation citoyenne (qui n'a pas souhaité répondre à 'Capital') se sera mis dans la poche un peu plus de 100.000 euros. Si l'on défalque les 21.000 qu'elle a été contrainte de rembourser, l'addition pour le contribuable se monte à environ 80.000 euros". Dans son communiqué, Anne Hidalgo rappelle qu'elle a déjà eu à répondre par le passé à ces accusations d'emploi fictif. "Face aux accusations qui avaient été portées contre elles sur ce même sujet par un syndicaliste, le ministère du Travail et Anne Hidalgo avaient déjà fourni à la justice tous les éléments permettant de confirmer la légalité de sa situation", écrit-elle. Et l'élue de rappeler "son attachement le plus complet au respect du droit".