Finie la Lambada !

Barbie et Ken Porto Rico, c'est fini ! Qui l'eût cru ? Tout le monde. Il suffisait d'écouter le featuring de [people=309]Marc Anthony[/people] sur le dernier single de l'über-rappeur[people=390234]Pitbull[/people] : "Aïe aïe aïe, aïe aïe aïe" se lamente-t-il. Un horrible cri du coeur joliment remixé par [people=202166]RedOne[/people]. Comme si le latin lover au nez épaté savait qu'il allait se faire larguer et chantait "J. Lo coeur en mille morceaux..." On croirait presque entendre le Mark Anthony de Shakespeare, qui, agonisant, dit à Cléopâtre : "Je n'importunerai la mort que d'une prière : Qu'elle me laisse, après nos milliers de baisers, Poser le triste ultime sur tes lèvres". OK, mais attention à son gloss Glam Shine !

Le tapis rouge ne ment jamais : on voyait bien, alors qu'elle lui tenait la main, habillée en Lanvin, qu'il la dévisageait... en vain. "If you had my love.." semblait-elle penser, tout occupée à rentrer son ventre qu'elle était. Il faut dire que le fils spirituel de Richard Anthony n'avait aucune chance : il n'a jamais été, pour la diva auto-bronzée, que "the next best thing". The next best thing n'est pas qu'un film raté avec Madonna et Rupert Everett, c'est aussi une expression qui signifie "la meilleure chose par défaut...". Et le faux Julio Iglesias a toujours été numéro deux dans le coeur de la chanteuse d'On the 6. Non, Jennifer, ne Marc Antho-nie pas la vérité : tu aimes encore Ben Affleck et tout le monde le sait. Comment aurait-elle pu oublier le Commandant Rafe McCawley de Pearl Harbor ? La belle a beau avoir sept parfums à son nom – tous plus kitsch les uns que les autres –, une ligne de maillots de bain, de lunettes, de chapeaux, de gants, d'écharpes, de manteaux, de sacs à main, de lingerie, de montres et de chaussures, elle n'est qu'une femme bafouée. Car se faire plaquer par Ben Affleck juste avant son mariage est une humiliation comme seule Anne Sinclair en connaît.

Elle qui avait tellement hâte d'être au soir de son mariage – on l'imagine chantonnant "Waiting for Tonight" – s'est ramassée, comme sur la scène des American Music Awards. La pauvre se retrouvait on the floor. On la plaindrait presque, si elle n'avait pas 150 paires de Louboutin et des contrats en or massif avec à peu près n'importe quelle marque sur cette planète. La sur-médiatisation avait, dit-on, tué le couple star. La faute à qui, Jenny ? Tout le monde se souvient de la subtile mise en scène de leur idylle dans le clip de "Jenny from the Block". Elle y revendiquait sa simplicité en chantant "je suis toujours, toujours la ptite Jenny du quartier" à poil sous un manteau de fourrure qui coûtait des dizaines de milliers de dollars. Une vraie petite Portoricaine du Bronx... Pour l'occasion, J.Lo avait enfilé un filet de pêche en guise de débardeur et montrait au monde entier ses abdos en acier trempé... dans une cuve de fond de teint. Mais, maquillée comme une voiture volée, elle rayonnait. Ben était là, lui aussi. Il l'embrassait même dans une station-service. Mais ça fait bien longtemps qu'il n'a plus rempli son réservoir... Bennifer enterré, Jennifer avait perdu sa moitié : elle n'était plus que "nifer". Et elle ne pouvait rien nifer. Ben non... Malheureusement pour la femme qui valait trois milliards, Ben, plus facile à oublier lorsqu'il était la risée d'Hollywood, est revenu en grâce. Il a expié Daredevil – quelle idée de jouer un super héros aveugle lui aussi – et, depuis qu'il a réalisé The Town, il est de nouveau crédible. On le voyait flirter avec une Blake Lively prostituée (le rôle de sa vie), lui qui, en jogging, était plus beau que jamais. Bonjour le couteau dans la plaie... Le clip de "Jenny from the Block" doit être, pour elle, un véritable film d'horreur, d'autant plus que les premières images, prises par une caméra de surveillance, semblent tout droit sorties de Paranormal Activity. Et puis Ben ne l'a pas aidée : il a épousé Jennifer... Garner, alias Alias. Quel coup dur... Alors elle a dit oui à Marc Anthony et ils ont fait deux enfants frisés habillés en Gucci. Mais la fête est finie. Elle pèse aujourd'hui des centaines de millions de dollars – et soixante-quinze kilos – et, ragaillardie par son comeback fulgurant, la jurée tout sourire d'American Idol a décidé d'en finir avec son Ricky Martin hétéro.

La bombonne latina n'en est pas à sa première séparation : elle avait déjà dit bye-bye à Ojani Noa, qui menace tous les six mois de ressortir leur sex tape, et à Cris Judd, son Kevin Federline chauve. Et de trois, donc, pour la multi-divorcée. Bravo J.Lo ! Mais Jenny s'en remettra. Après tout, elle a bien survécu à Gigli, véritable Titanic cinématographique, consacré par les Razzie Awards du pire film, du pire acteur, de la pire actrice, du pire réalisateur, du pire scénario et de la pire comédie de ces 25 dernières années. Jennifer en a sous le coude, et on ne parle pas de cellulite. Et puis, si elle s'ennuie, maintenant qu'elle est un peu plus libre, elle n'a qu'à passer un coup de fil à son homonyme Frédéric Lopez. Il lui arrangera volontiers un rendez-vous en terre inconnue. Nul doute qu'elle se sentirait comme chez elle en Mongolie...