France Inter : Augustin Trapenard sort les rames à cause du gros retard de Kyan Khojandi

Il a attendu, attendu mais il n'est jamais venu. Ce matin, Augustin Trapenard a été contraint de sortir les rames sur France Inter. Coincé dans les embouteillages, Kyan Khojandi, l'invité du jour de "Boomerang", l'émission culturelle quotidienne de la radio publique, n'est jamais arrivé dans les locaux de la station.

"Bref, il n'est pas là pour l'instant", a prévenu dès 9h12 celui qui officie aussi au "Grand Journal" de Canal+. Comme tous les jours, Augustin Trapenard a ouvert son émission par un billet d'introduction consacré ce matin aux protestations étudiantes contre la loi El Khomri. Mais au lieu de faire réagir son invité à cette actualité, il a passé "La boulette", le morceau de Diam's qui parle de la "génération nan nan".

"Boomerang avec Kyan Khojandi qui n'est toujours pas là. Bref, qu'est ce qu'on fait dans ces cas-là ? Eh bien on ne manque pas de ressources et on s'intéresse à l'actualité de la culture", a déclaré Augustin Trapenard pour lancer son JT culturel, une séquence qui est habituellement diffusée plus tard dans l'émission. A 9h20, alors que son invité n'avait toujours pas rejoint la Maison de la radio, Augustin Trapenard a passé un autre morceau de musique (le dernier Miossec) avant de finalement prendre, trois minutes plus tard, son invité au téléphone.

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"Je suis tellement confus ! (...) Ils ont bloqué les Champs-Elysées... Ca fait 1h20... J'ai dû changer de voiture... J'ai fait deux kilomètres en courant pour changer de quai... C'est assez marrant mais je suis vraiment désolé", a expliqué le comédien, avant de faire l'interview par téléphone.

Un peu plus tard dans la matinée, la station publique a expliqué que le retard de Kyan Khojandi était dû à la visite officielle en France du roi Willem-Alexander et la reine Maxima. Les souverains des Pays-Bas ont remonté les Champs-Élysées avant d'inaugurer avec le président de la République française l'accrochage au Louvre de deux tableaux de Rembrandt, qui ont été achetés par le Louvre et le Rijksmuseum d'Amsterdam et qui seront accrochés en alternance dans les deux musées.