

Le quotidien France Soir est-il à vendre ? Cherche-t-il un repreneur ? Va-t-il subir un plan social ? Depuis plusieurs jours, de nombreuses rumeurs sont relayées dans la presse. Et ça ne plait franchement pas à Rémy Dessarts, le directeur de la publication.
Dans son édito du jour, il dénonce « la violence inouïe » des articles publiés par ses confrères, Le Monde et Le Figaro. Et tente d'apporter un démenti en assurant que France Soir « n'est pas à vendre et ne va pas s'arrêter ». Mais l'inquiétude à la rédaction s'amplifie jour après jour, un société des journalistes vient d'ailleurs d'être constituée. Libération en remet une couche ce matin dans un papier de Frédérique Roussel : « Sang d'encre à France Soir ». Licenciements, échec de la nouvelle formule, rumeurs de vente ; tout y passe, sans « violence inouïe ».
« Il est vrai que les journaux populaires n'ont jamais eu bonne presse en France » conclut Rémy Dessarts dans son édito. Il a peut être oublié les nombreux papiers sur France Soir dans toute la presse lors de ses innombrables relances et nouvelles formules.