Réduire et renouveler les effectifs de France Télévisions. Telle est l'ambition du nouveau plan de départs préparé depuis plusieurs mois par la direction du groupe audiovisuel public. Comme le rapporte "Les Echos", les négociations sur le projet de rupture conventionnelle collective chez France Télévisions débute ce lundi et devrait durer jusqu'à la fin du premier trimestre.
Selon un document que s'est procuré le quotidien économique, ce plan devrait se traduire par un maximum de 1.000 suppressions de postes nettes d'ici à 2022. Si la négociation en fixera les détails définitivement, il pourrait prendre la forme de 2.000 départs pour 1.000 embauches, soit 1.000 suppressions nettes de postes, pour un groupe regroupant près de 9.630 collaborateurs. Les départs se feront sur la base du volontariat, avec des conditions incitatives restant à définir. L'objectif est bien entendu de faire des économies sur le long terme, alors que le gouvernement a d'ores et déjà annoncé sa volonté d'imposer à France Télé des économies de l'ordre de 160 millions d'euros d'ici à 2022, dont une vingtaine de millions dès 2019.
Outre les économies, la direction de France Télévisions souhaite aussi en profiter pour rajeunir ses effectifs, dont la moitié a cinquante ans et plus. Objectif : mieux accompagner l'investissement de France Télévisions dans le numérique, alors que son budget devrait atteindre 200 millions d'euros en 2022, soit un doublement par rapport à 2018.