Il ne veut pas s'associer à la colère de Nicolas Dupont-Aignan. Alors que le débat de TF1 a déjà commencé ce lundi, le candidat François Asselineau est interrogé sur CNews par Caroline Delage, pour présenter son programme électoral. La journaliste l'interroge tout d'abord sur la soirée de la Une avec Jean-Luc Mélenchon, Benoit Hamon, Marine Le Pen, François Fillon et Emmanuel Macron.
"J'ai regardé un tout petit peu le début, ça n'a aucun intérêt. D'ailleurs, ce n'est pas un débat, c'est une succession de monologues avec un journaliste qui demande : 'Qu'est-ce que vous pensez de la choucroute garnie ?' Et ils répondent : 'Voilà, ce que je pense de la choucroute garnie'", lâche le président de l'Union populaire républicaine, qui ajoute : "En réalité, ce n'est absolument pas au niveau des enjeux d'une élection présidentielle."
Par la suite, Caroline Delage lui demande s'il se joint à la colère de Nicolas Dupont-Aignan, qui depuis plusieurs semaines mène une guerre contre TF1, afin que les "petits" candidats puissent participer au débat de la chaîne du groupe Bouygues. Le président de Debout la France multiplie d'ailleurs les apparitions en plateau pour critiquer la décision de la Une et aussi s'expliquer sur son départ prématuré du 20 Heures de TF1 samedi dernier.
"Monsieur Dupont-Aignan fait quelque chose de surjoué. S'il avait été invité, il n'aurait pas fait tout ce binz. Vous savez, il a été très invité tout au long de l'année 2016. Il n'a jamais protesté sur le fait que quelqu'un comme moi, qui a rassemblé 190.000 électeurs en 2015, ne soit passé nulle part", tacle François Asselineau, précisant que "l'affaire de TF1 est une assez bonne affaire". Il s'explique : "Elle permet de montrer aux Français ce qu'est devenue leur démocratie."
Le chef de l'UPR avoue être nostalgique des années 60, quand "chaque candidat avait un nombre d'heures précis", "les commentateurs n'avaient pas le droit de parler" et "c'étaient les Français qui regardaient les candidats sur un strict pied d'égalité". "TF1 a décidé qu'il y avait six candidats qui n'étaient pas dignes d'écouter par le peuple français", conclut-il, rejoignant tout de même les propos de Nicolas Dupont-Aignan. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.