Ces débats, il n'en veut pas ! Ce jeudi soir sur Beur FM, François Asselineau était l'invité des "Z'informés" présenté par Abdelkrim Branine, pour défendre son programme électoral. Le candidat qui a obtenu ses 500 parrainages a déclaré "qu'il y a eu un effet de stupéfaction" des journalistes, qui l'avaient "sous-estimé".
Au cours de cet entretien, le représentant de l'UPR est revenu sur une chronique de Patrick Cohen sur France Inter, à son sujet, qu'il a jugée "calomnieuse". "Ce sont des centaines et des centaines d'électeurs qui payent pour se faire insulter. Moi, je demande à ceux qui m'écoutent, très poliment, d'écrire à France Inter, en disant que c'est une honte, que ce n'est plus du journalisme", s'est agacé François Asselineau, précisant que "c'est du travail de propagandisme de bas de gamme" et qu'"on se croirait revenir dans les médias sous l'occupation."
Un peu plus tard, celui qui a échoué à se présenter en 2012 a critiqué vivement TF1 qui ne l'a pas invité à son débat de lundi prochain. "Je ne suis pas satisfait, c'est scandaleux, c'est contraire aux principes républicains (...) Ca repose sur des sondages qui sont achetés complètement bidouillés. C'est tout à fait anormal", a-t-il lâché, invitant les cinq candidats qui sont conviés à "ne pas y aller."
"C'est un débat anti-républicain. Il n'y a pas une ligue 1 et une ligue 2 parmi les candidats. S'ils y vont quand même, c'est qu'ils approuvent ce système", a lancé François Asselineau. De plus, le candidat de l'Union populaire républicaine a refusé de participer au "débat de ligue 2" organisé par le collectif Explicite, aux côtés de Nathalie Arthaud, Jacques Cheminade et Nicolas Dupont-Aignan. "Si le débat a lieu néanmoins, probablement le lendemain je ferai un direct de 2 ou 4 heures et on reprendra toutes les questions qui ont été abordées", a-t-il annoncé. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
Pour rappel, après l'annonce du débat à cinq sur TF1, Nicolas Dupont-Aignan avait saisi la chaîne, le CSA, puis le Conseil d'Etat, pour participer lui aussi aux échanges entre Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon, François Fillon et Emmanuel Macron. Ce matin, la haute juridiction a donné raison à la Une en rejetant le recours du président de Debout la France !.