Il réclame des débats. Ce matin, Nicolas Dupont-Aignan, candidat du parti Debout la France, était l'invité de Laurence Ferrari sur CNews, pour évoquer l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Au cours de l'entretien, le prétendant à l'Elysée a alerté sur la sur-médiatisation, selon lui, du conflit qui empêcherait le bon déroulement de la campagne présidentielle en France. Il aurait d'ailleurs été décommandé de certaines émissions au profit d'éditions spéciales dédiées à la guerre en Ukraine.
Nicolas Dupont-Aignan a estimé qu'Emmanuel Macron devait rapidement officialiser sa candidature, malgré la crise avec la Russie : "Il faut arrêter le grand cinéma pour tromper les Français ! Il a son rôle, je le respecte comme président. Il représente la France. Mais il y a une élection dans cinq semaines. Il doit rendre des comptes sur ce qu'il a fait. Il doit nous dire ce qu'il va faire !".
"Il y a des élections ! Si les Français ne peuvent pas débattre, quelle sera la légitimité du futur président quel qu'il soit ? Ce sera terrible !", a lancé le député. Et de se plaindre d'avoir été écarté de plusieurs antennes ces derniers jours : "Moi, j'ai proposé un projet aux Français ! Un projet précis ! Chiffré ! Je suis l'un des seuls ! Mais on parle de rien ! On m'annule les émissions parce qu'on fait des spéciales sur l'Ukraine toute la journée !". "Vous êtes là ce matin", lui a rappelé Laurence Ferrari. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
Plus tôt dans l'interview, Nicolas Dupont-Aignan a déjà critiqué les médias en pointant une "propagande incroyable" autour du Covid : "On s'aperçoit aujourd'hui qu'on nous a menti d'un bout à l'autre". "Aujourd'hui, on retrouve les mêmes sur les plateaux télés qui font la peur de l'apocalypse !", a balancé le candidat. "Elle n'existe pas ? Vladimir Poutine ne peut pas déraper ?", a répliqué la journaliste. "Oui, mais je ne veux pas que les Français se fassent hypnotiser par le pouvoir qui veut éviter un débat (...) Je dis aux Français de ne pas se laisser bercer par les images en Ukraine. Parce qu'on ne parle plus de rien ! On ne parle plus de rien d'autre ! Le pays vit et pas que de l'affaire ukrainienne. C'est dramatique mais il n'y a pas que l'Ukraine", a-t-il indiqué.