Le verdict est tombé. Ce vendredi, Gérard Icardi, plus connu des téléspectateurs de TF1 sous le surnom de Gégé, a été condamné par la justice à deux ans de prison avec sursis pour agressions sexuelles sur plusieurs jeunes filles mineures, rapporte le site Normandie-Actu. Le tribunal correctionnel d'Evreux a associé à cette peine une mise à l'épreuve qui comprend "une obligation de soins, l'indemnisation des victimes, l'interdiction de tout contact avec elles ou avec des mineurs ainsi que l'inscription au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes", expliquent nos confrères.
Les faits remontent à 2011. Cette année-là, Gégé, remarqué dans la onzième saison de "Koh-Lanta" mais aussi dans le concours de plongeons "Splash", aurait eu des gestes déplacés envers plusieurs des stagiaires de son parc animalier, situé à Vascoeil dans l'Eure et dans lequel Gégé élève des chats. Mais la première plainte est plus récente, et remonte à mars 2013 et d'autres témoignages de jeunes filles avaient été recueillis par les gendarmes.
A l'époque, Gérard Icardi avait parlé d'accusations "fantaisistes" et avait même décidé quelques mois plus tard de porter plainte contre la première jeune femme qui avait lancé les poursuites. "C'est une vengeance. Elle m'accuse car je n'ai pas voulu l'embaucher et car je n'ai pas parlé d'elle dans Koh-Lanta" expliquait ainsi l'ancien aventurier au Parisien, en juillet 2013. "J'ai passé des tests psychologiques pour l'émission, je suis quelqu'un de normal (...) J'ai une femme magnifique que je n'ai jamais trompée. C'est de la diffamation, elle va payer cher ces inventions", prévenait-il.
Le mois dernier, lors de l'audience, Gégé était resté sur la même ligne de défense. "Tout cela, c'est un tissu de mensonges. Jamais de ma vie je n'ai posé les mains sur qui que ce soit. On a détruit ma vie. Moi, je n'ai plus rien, tout a été foutu en l'air. Ma famille, mes amis, les banques. Tout le monde me tourne le dos", expliquait-il le 5 février dernier, selon des propos rapportés par nos confrères.