Des débuts qui semblent bien loin. Actuellement à la tête de la matinale de RTL2 aux côtés de Justine Salmon, et chroniqueur dans "L'Equipe d'Estelle", Grégory Ascher est aussi passé par le groupe TF1. C'est la chaîne NT1, désormais rebaptisée TFX, qui lui offre sa première exposition en prime time sur la TNT en 2013 quand elle lui confie les clés du "Bachelor", format autrefois diffusé sur M6 et ressuscité par la chaîne. Invité hier de #QHM, le "Quart d'heure médias" de puremedias.com, l'animateur est revenu sur cette expérience.
"Quand le groupe TF1 me propose ça, je ne peux pas refuser parce que, d'abord en termes de notoriété, de puissance de groupe et même en tant qu'animateur, c'est quelque chose qui est dingue à faire. Franchement, je trouve que les haters de cette émission, sur le côté harem - je peux les entendre - mais il y avait une certaine élégance, quand même, par rapport à la télé-réalité trash", a-t-il d'abord affirmé, expliquant sa volonté de quitter l'aventure après deux saisons par la place très limitée réservée à l'animateur.
"C'était extrêmement encadré, vous ne pouviez pas faire n'importe quoi", rappelle-t-il ainsi. "Si vous m'aviez demandé 'Est-ce que ça vous aurait plu de faire une troisième saison du 'Bachelor', de manière totalement décalée', ça aurait été génial. Mais je ne pense pas que les Américains qui produisent tout ça soient extrêmement d'accord. Mais je m'autorisais quand même à le live-tweeter de manière très libre", a-t-il ajouté.
Interrogé sur la série américaine "Unreal", qui se déroule dans les coulisses d'une émission de type "Bachelor", Grégory Ascher a ensuite révélé que la réalité dépassait parfois la fiction. "J'ai regardé et j'ai trouvé que c'était très en deçà de la réalité !", a-t-il ainsi estimé, une déclaration effrayante quand on sait que des personnages meurent et que la drogue circule dans la série américaine. "Il n'y a pas eu de mort, je n'ai pas vu de drogue, mais j'ai vu quelques cérémonies de la rose où on arrivait un peu joyeux !", a-t-il ensuite tempéré.
l A VOIR : Le #QHM complet de Grégory Ascher
Enfin, Grégory Ascher a expliqué qu'il ne pensait pas que le "Bachelor" puisse à nouveau exister en France en 2018, après la vague #MeToo et #BalanceTonPorc. "Je ne crois pas... Je comprenais les critiques de l'époque, mais je trouvais que par rapport à d'autres, c'était un peu plus haut de gamme. Aux Etats-Unis, ça continue de marcher, malgré l'affaire Weinstein. Mais chez nous, je pense que le programme est mort de sa belle mort, avec une troisième saison extrêmement difficile en termes d'audience. Donc je pense que ça serait compliqué en France", a-t-il conclu. puremedias.com vous propose de découvrir la séquence.