Elle ne l'a pas raté ! Ce matin sur France Inter, Charline Vanhoenacker s'est payée ouvertement Laurent Delahousse pour son entretien avec Emmanuel Macron dimanche soir sur France 2. Critiqué par certains confrères, le présentateur du 20 Heures avait interrogé pendant 40 minutes le président de la République depuis l'Elysée, d'abord sur des questions environnementales, puis sur des questions de politique générale. Ainsi, le trublion de France Inter s'est amusé à parodier les messages de soutien qu'aurait reçus le journaliste de France 2.
Selon la comique, Laurent Delahousse aurait été félicité par la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte : "Beau boulot ! Si avec ça le président ne change pas d'avis sur le service public, je n'y comprends plus rien". "Arrive ensuite un SMS qui dit 'Superbe prestation, Laurent, quelle symbiose avec le président. Je te félicite et te remercie infiniment. Les humoristes vont enfin me lâcher la grappe'. Signé Jean-Vincent Placé, qui s'avoue vaincu devant autant de talent", a enchaîné l'humoriste belge.
Elle a ensuite imaginé le message de David Pujadas, "le pitbull du 20 Heures" : "Laurent, un grand merci, depuis dimanche soir, les gens me disent qu'ils me regrettent". Charline Vanhoenacker a affirmé que Laurent Delahousse a également reçu des offres d'emploi, notamment de RT France, la nouvelle chaîne russe francophone lancée hier soir : "Venez nous rejoindre sur notre chaîne, vous avez le profil. Oui, venez travailler sur Russia Today !" "Je voudrais faire le prochain numéro de 'Rendez-vous en terre inconnue' avec toi ! Je peux même te donner un indice sur la destination. Ca commence par école, ça finit par journalisme", a lâché la chroniqueuse, citant un faux texto de Frédéric Lopez.
"Laurent Delahousse vérifie un détail et en effet, Elise Lucet vient de le bloquer sur Facebook, après avoir posté ceci : 'Moi, avec ton budget brushing, j'envoie une équipe en Afghanistan'. Vous imaginez 'Cash investigation' avec Delahousse, ça s'appellerait 'Cache-cache investigation'", s'est moquée l'humoriste, avant de balancer : "La presse étrangère a été plus féroce. 'Castaner a été plus impertinent', 'Même si Brigitte Macron avait été interrogée par le panda du zoo de Beauval, on aurait appris plus de trucs'."
D'après Charline Vanhoenacker, les journalistes étrangers n'étaient "pas prêts" pour "ce journalisme moderne et disruptif", "c'est tellement différent de ce qui existe chez eux". "Preuve que cette prestation a séduit certains. Depuis hier, il existe des produits dérivés estampillés Delahousse, ça va du paillasson à la serpillière, en passant par le tapis de bain", a-t-elle conclu ironiquement. puremedias.com vous propose de visionner la chronique.