Trois buts à 1. Aujourd'hui, TF1 a annoncé avoir décroché une nouvelle interview d'Emmanuel Macron. Mercredi 14 novembre dans le "20 Heures" de la Une, le président de la République répondra ainsi aux questions de Gilles Bouleau à bord du porte-avions Charles de Gaulle.
C'est la deuxième fois que l'incarnation du JT du soir de TF1 questionnera le président de la République. En octobre 2017, le chef de l'Etat avait en effet accordé sa première grande interview depuis son arrivée au pouvoir à Gilles Bouleau. Le journaliste était pour l'occasion accompagné par Anne-Claire Coudray et David Pujadas pour une interview diffusée simultanément sur LCI. En avril 2018, Emmanuel Macron était de nouveau sur l'antenne de la première chaîne de France pour un entretien exclusif accordé cette fois à Jean-Pierre Pernaut dans une école. En comptant l'interview programmée mercredi 14 novembre, TF1 aura donc décroché trois interviews du chef de l'Etat en seulement un an et demi de présidence.
France 2 a, elle, de nouveau raté le coche. Alors qu'elle se démène depuis plusieurs mois pour le convaincre de venir sur son antenne, la chaîne publique n'a plus réalisé d'interview d'Emmanuel Macron depuis décembre 2017, lorsque Laurent Delahousse avait pu enregistrer à l'Elysée une itinérance journalistique avec le chef de l'Etat. "Je pense que ce serait bien que le président de la République revienne sur le service public à un moment", s'agaçait d'ailleurs récemment sur puremedias.com, Léa Salamé, journaliste pour France 2 et France Inter.
Alors que la tradition voulait jusque-là que le président de la République alterne principalement entre les deux premières chaînes françaises pour ses interviews télévisées, Emmanuel Macron semble désireux de créer davantage la surprise. En avril dernier, Emmanuel Macron avait ainsi accepté d'échanger longuement avec Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel sur BFMTV et "Médiapart", avant d'accorder une interview à Ruth Elkrief sur la même chaîne info, seulement un mois plus tard. Plus récemment, Emmanuel Macron a cependant fait un retour partiel sur le service public, en accordant une interview à cinq éditions régionales du "19/20" dans les régions Grand Est et Hauts-de-France.