Ça s'en va et ça revient... Jacques Cardoze s'apprête à revenir à la télévision ! Le journaliste connu pour avoir dirigé le bureau à Washington de France 2 et pour avoir présenté de 2018 à 2021 "Complément d'enquête" avait annoncé en juin 2021 quitter la profession. Il se dirigeait vers une nouvelle activité en tant que directeur de la communication de l'Olympique de Marseille. Un an et demi plus tard, il annonce faire demi-tour. Il s'est confié dans une interview à puremedias.com sur ses projets et ses regrets.
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puremédias.com : Pourquoi cessez-vous votre collaboration avec l'OM ?
Jacques Cardoze : La décision a été prise d'un commun d'accord. Le président (Pablo Longoria, ndlr) a souhaité réorganiser sa communication autour du directeur du football et du directeur administratif et marketing. Je pense lui avoir été très utile lorsqu'il est arrivé et qu'il ne connaissait pas très bien la France. Il avait tout à apprendre de ce poste. Peu à peu, il a pris confiance et aujourd'hui, il n'a plus vraiment besoin de moi.
Vous partez avec des regrets ?
Ce qui est difficile c'est de ne pas terminer une aventure. Cela faisait 16 mois que j'avais opéré ce changement, un choix qui était assez fort et pas classique. Je savais que le football c'était un monde volatile, avec beaucoup de pression, des changements permanents, j'ai toujours su que ça allait avec le poste. Je pars la tête haute, c'était une expérience très enrichissante. Être à l'intérieur de la machine et voir comment les choses marchent était passionnant.
"Je ne pense pas que mon retour pose un problème de déontologie"
On dit souvent que pour les journalistes, la communication est une voie sans retour...
J'ai toujours dit que ce travail de communiquant était fait seulement pour mon club de coeur, par passion plus que pour toute autre chose. Ce n'est pas une nouvelle voie où je me suis engagé. Je pense qu'il est tout à fait compréhensible qu'il soit compliqué de revenir lorsqu'on a fait de la communication pour le milieu politique. Pour tout ce qui relève de l'entertainement, le sport et le spectacle, c'est à part. Je ne pense pas que cela pose un problème de déontologie.
Je ne dis pas que l'exemple américain est le bon, mais pour avoir vécu quelques années chez les Anglos-Saxons, je sais que les allers-retours y sont fréquents, les deux milieux y gagnent. C'est une culture différente.
Avez-vous déjà une idée de votre futur employeur ?
Je me retrouve un peu dans une situation inédite, ce n'est pas commun. J'ai déjà commencé à passer quelques coups de fils, contacté des gens bienveillants dans des médias un peu importants. Mais rien de concret pour le moment. En revanche si c'est votre question, je ne reprendrai pas mes précédentes activités à "Complément d'enquête". Je ne suis pas sûr que Tristan Walleckx soit d'accord. Je crois que l'émission fonctionne bien, ce qui est l'essentiel.