"Audrey Pulvar, la s..."... C'est dans ces mots que Jacques Séguéla a qualifié la chroniqueuse d'"On n'est pas couché" avant-hier matin sur la fréquence parisienne Radio Néo. Une sortie qui s'est suivie de réactions plutôt violentes sur les réseaux sociaux. Sur son compte Twitter, Valérie Trierweiler, journaliste pour Paris Match et Direct 8, a ainsi écrit "Soutien à Audrey Pulvar. Elle, comme d'autres et moi sommes des journalistes à part entière. Pas des potiches ni des salopes Mr Seguela."
Devant la polémique, Jacques Séguéla a tenu à présenter ses excuses à Audrey Pulvar dans une lettre que s'est procurée Le Lab d'Europe 1. "Mes mots ont dépassé ma pensée" explique le publicitaire. Il avoue ne pas avoir apprécié l'interview menée par la polémiste de Laurent Ruquier : "Votre interview de On n'est pas couché, que j'ai trouvée très injuste, m'est restée sur le coeur, mais ce n'est pas une raison pour le formuler comme je l'ai fait. Je m'en abstiendrai à l'avenir."
"J'ai du travail, pas de temps à consacrer au brillant Seguela dont les paroles et les actes parlent d'eux-mme#méprisance:)" avait écrit Audrey Pulvar sur son compte Twitter personnel avant de recevoir cette lettre d'excuses. Dans la soirée, la journaliste s'est confiée à l'AFP sur le mea culpa du publicitaire. "Je ne souhaite pas donner à cette pitoyable sortie, ni à ces pitoyables excuses plus d'importance qu'elles n'en ont" explique-t-elle, ajoutant qu'elle réfléchira "à tête reposée, ce week-end" à une possible action en justice.
Cependant, ce ne sont pas les propos de Jacques Séguéla - "auxquels je suis habituée" précise-t-elle - qui choquent Audrey Pulvar "mais les rires des jeunes qui l'entourent" sur Radio Néo. "J'invite donc toutes les personnes présentes dans ce studio, jeunes ou pas, à ré-écouter tonton Georges (Brassens)" conclut la journaliste, faisant référence au titre "Le temps ne fait rien à l'affaire" du chansonnier, où il clame cette célèbre phrase, "Quand on est con, on est con."