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Un véritable carton. Très attendu après l’immense succès du livre sur lequel il est basé, "Tout le bleu du ciel" de Maurice Barthélémy a créé l’événement cette semaine. Ce téléfilm inédit, diffusé en prime time sur TF1 ce lundi 27 janvier, s’était hissé en tête des audiences en séduisant 3,90 millions de téléspectateurs entre 21h15 et 22h11, soit 19,9% du public et 29,1% des femmes responsables des achats âgées de moins de 50 ans, cible prioritaire pour les annonceurs. La deuxième partie de ce téléfilm a bouleversé 3,33 millions de téléspectateurs entre 22h11 et 23h11 (21,4% du public, 27,7% des 25-49 ans et 31,1% des FRDA-50).
Cette adaptation télévisuelle du roman éponyme de Mélissa Da Costa a également réalisé un très joli démarrage sur Netflix, où il est aussi disponible depuis cette même date. Cette fiction, co-financée par les deux distributeurs, se classe depuis trois jours en première position des long-métrages les plus vus en France devant trois blockbusters, "Back in Action", qui réunit Cameron Diaz et Jamie Foxx, "Les Trolls 3", dessin animé doublé par Vitaa et Matt Pokora, et "Ad Vitam", où Guillaume Canet incarne un ancien agent du GIGN.
"Tout le bleu du ciel" raconte l’histoire d’Émile, qui apprend qu’il va bientôt mourir car il souffre d’un Alzheimer précoce. À l’annonce de cette nouvelle, ce jeune homme de 26 ans décide d’entreprendre un road trip à travers l’Occitanie. Il ne demande pas à ses proches de l’accompagner mais poste à la place une petite annonce sur Internet pour trouver la perle rare. Une mystérieuse inconnue y répond. Elle s’appelle Joanne, porte un grand chapeau noir et va voyager avec lui en van jusqu'aux Pyrénées.
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Reprendre un roman de 837 pages, vendu à plus d’un million et demi d’exemplaires, était un pari risqué. Si Camille Lou et Hugo Becker, choisis pour interpréter les protagonistes, forment un duo convaincant, de nombreux spectateurs ont malgré tout fait part de leur déception sur les réseaux sociaux. L’écrivaine, qui n’a pas participé à l’écriture du scénario de cette adaptation, avait anticipé ces critiques et soutenu le projet : "Je sais que vous êtes nombreux à avoir hâte mais aussi peur : peur de ne pas retrouver vos personnages, votre roman... Il s'agit d'une adaptation et une adaptation est toujours faite de choix, de coupures (obligatoires), de quelques libertés (qui répondent à des choix scénaristiques pas forcément visibles pour le grand public)", avait-elle écrit sur son compte Facebook la veille de la diffusion. "Pourtant je vous le garantis, l'âme du roman est là, l'émotion intacte".
Celle qui a vendu le plus de livres en France en 2024, devant Guillaume Musso, a repris la parole sur Instagram ce jeudi 30 janvier pour prendre de nouveau la défense du téléfilm face aux critiques de certains internautes. "Une adaptation c'est se concentrer sur un arc narratif et abandonner les autres sous-intrigues du roman même si elles mériteraient toutes d'être développées. C'est se confronter à une autre vision de l'œuvre. C'est aussi et surtout un moyen d'aller chercher des non lecteurs et de leur donner envie de découvrir le roman", a-t-elle justifié.
Avant de réitérer son soutien à ce long-métrage : "Je m'en réjouis ! Bravo à tous ceux qui ont contribué et contribuent encore au succès de cette adaptation". Pour clore le débat, Mélissa Da Costa a également annoncé qu’elle désactivait les commentaires sous sa publication : "Je veux du positif, rien que du positif." Le message est passé.