C'est un ancien pilier de la "télé-Ruquier". Ce matin, Jean-Luc Lemoine était l'invité du #QHM de puremedias.com. Vécu évoquer la diffusion du premier numéro d'"Ici c'est Lemoine", sa nouvelle émission sur C8, l'humoriste et animateur a été interrogé sur l'usure dont souffre "On n'est pas couché", émission à laquelle il a participé à son lancement. Lors des saisons 2006-2007 et 2007-2008, il assurait en effet la rubrique du "Médiateur" dans le talk-show du samedi soir de France 2.
"En général, une émission qui marche huit ans, c'est phénoménal. Là, ils ont dépassé les dix ans, donc c'est bien..." a-t-il jugé. Interrogé sur ce qu'est devenue l'émission, Jean-Luc Lemoine a avoué qu'il ne s'agissait "pas de (sa) période préférée de 'ONPC'". "Yann Moix a cherché ses marques en première année, maintenant je trouve qu'il est bien installé" a-t-il estimé, disant avoir "confiance dans l'oeil de Laurent Ruquier". "Je l'ai vu installer des gens, moi le premier. Quand on a commencé 'On a tout essayé', Catherine Barma voulait me virer au bout d'une semaine et si Laurent Ruquier n'avait pas dit 'Il faut le garder', je ne serais plus là !", a-t-il ensuite lâché.
Concernant le cas de Christine Angot, qui fait couler beaucoup d'encre, Jean-Luc Lemoine dit précisément "faire confiance" à Laurent Ruquier. "Très sincèrement, on part de loin je trouve" a-t-il toutefois nuancé, expliquant qu'il "n'arrive pas à comprendre ses points de vue et son argumentation". "Je sens qu'elle est sincère, habitée, mais le problème, c'est que c'est un métier où on doit rendre sa pensée audible" a-t-il ajouté alors que certains reprochent justement à Christine Angot d'être trop confuse dans ses explications.
Jean-Luc Lemoine a par ailleurs estimé que "ONPC" n'avait pas forcément vocation à cliver, contrairement à ce que disait justement David Pujadas plus tôt cette semaine. "On doit cliver si on veut faire parler de soi sur les réseaux sociaux, et il y a plein de gens qui sont muets sur les réseaux sociaux et qui sont très contents d'avoir une émission de qualité" a-t-il déclaré. "Après, il y a cliver et dépasser la limite" a-t-il poursuivi, rappelant que l'émission était déjà clivante "à l'époque de Zemmour et Naulleau ou Caron et Polony". "On était d'accord ou pas mais on pouvait au moins comprendre ce qui se passait à l'antenne" a-t-il estimé, regrettant qu'aujourd'hui, "on a parfois l'impression d'être un spectateur passif" et d'assister à une sorte de "tabassage". puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.