Il reprend le magazine en main. Le dimanche 16 septembre prochain, à 21h, Julien Courbet sera aux manettes pour la première fois de l'émission économique "Capital", produite par C Productions. Il succède donc à Bastien Cadéac qui dirigeait le programme depuis deux saisons. Pour son ultime numéro dimanche dernier, il avait fait ses adieux au magazine et avait souhaité bonne chance à son successeur. Cette dernière avait alors été suivie en moyenne par 2,4 millions de téléspectateurs, soit 11,9% du public, selon Médiamétrie.
Pour sa première, l'animateur Julien Courbet se penchera sur la variation des prix dans les grands magasins. Ainsi, dans une première enquête, "Capital" s'intéressera aux déstockeurs alimentaires et cherchera à comprendre comment ces enseignes parviennent à casser les prix des produits du quotidien. Ensuite, le magazine de M6 dévoilera les secrets des coupons de réduction et les bénéfices que se font les entreprises avec des promotions présentes quasiment toute l'année. Enfin, "Capital" évoquera les différences de prix du jour au lendemain, souvent à la hausse, des produits du quotidien dans certaines enseignes.
Cette nouvelle saison de "Capital" débutera après une polémique autour du dernier numéro de "Capital" version Bastien Cadéac. Une séquence a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux dimanche dernier. On y voyait le patron d'un site internet de vente de fournitures scolaires réprimander un jeune employé pour une erreur de commande. Après lui avoir demandé à deux reprises son nom, le patron avait pris en aparté un de ses adjoints et lui avait dit en parlant de l'employé : "Celui qui est en rouge là-bas, lui, il faut le dégager". Des propos interprétés comme un licenciement en direct par de nombreux téléspectateurs.
Face à la polémique, le site internet s'est fendu lundi d'un communiqué pour affirmer que "le montage des images diffusées ne reflète absolument pas la réalité" et réfute toute idée de licenciement, arguant que le jeune homme était en réalité un stagiaire, qui a été affecté à un autre poste. "Sous le coup du stress et de la pression des caméras, les mots de M. Laiter (le nom du patron, ndlr) ont été plus virulents qu'ils n'auraient dû et il s'excuse profondément", peut-on lire dans le long texte de mise au point diffusé par l'entreprise sur Twitter.