CNews au coeur de toutes les angoisses. Le rapprochement entre la chaîne et Europe 1 a notamment inquiété cette semaine Jack Lang, ancien ministre de la culture et de la communication. Mardi 22 juin, sur le plateau de "C ce soir", diffusé sur France 5, il a alerté sur "la concentration entre les mêmes mains", estimant que "c'est un danger pour la liberté et pour la création". Concernant CNews, il a expliqué : "On ne va pas admettre qu'il y ait aujourd'hui une télévision, CNews ou une autre, qui puisse être une télévision d'opinion. C'est contraire à la constitution ! C'est contraire à la loi !".
Un problème que Marine Le Pen, tête d'affiche du Rassemblement National, a elle aussi soulèvé, mais d'une autre manière. Elle s'est attaquée, le lendemain sur France Inter, au polémiste Eric Zemmour. "Être éditorialiste et se comporter comme un candidat à la présidentielle, ce n'est pas extrêmement loyal", a dénoncé la députée au micro de Léa Salamé. Alors que la journaliste lui demandait s'il faudrait, par conséquent, décompter son temps de parole, Marine Le Pen a répondu qu'"il faudrait surtout qu'il dise ce qu'il souhaite faire...".
Sur CNews, le même jour, Pascal Praud profitait de son émission "L'heure des pros" pour régler ses comptes avec l'éditorialiste de France Inter, Sonia Devillers, qui avait chargé Laurence Ferrari la veille sur son arrivée à Europe 1 en tant de crise. "Il n'est pas venu à l'esprit de madame Devillers que Laurence Ferrari a commencé sa carrière à Europe 1, qu'elle y fut reporter" a commencé à décrire le présentateur. Avant de tacler la journaliste de France Inter : "Si un homme avait dit pareil infamie, les ligues féministes le taxeraient de sexiste, de misogynie ou de machisme". "Madame Devillers travaille à France Inter. Elle est payée par nos impôts. Cela lui donne tous les droits, y compris insulter, mépriser, déprécier une consoeur", a-t-il conclu avant d'entamer son émission.
En revanche, il y avait un peu plus de rire du côté d'Anne-Elisabeth Lemoine sur "C à vous". Alors que la présentatrice recevait Karin Viard pour la promotion du film "Les fantasmes", le talk-show lui a proposé de redécouvrir son premier passage à la télévision, le 24 mars 1980. Problème : elle n'apparaissait absolument pas sur les images diffusées par l'émission. "Elle me ressemble, mais c'est pas moi !", a-t-elle réagi à propos de la jeune comédienne apparaissant à l'écran.
Enfin, M6 a eu droit à sa scène insolite. Blanche De Granvilliers, avocate et participante de l'émission de Julien Courbet, "Ca peut vous arriver", a conclu le programme du jeudi dernier par un grand écart en direct ! Mais c'était sans compter sur la régie de l'émission qui a piégé son présentateur à la fin de "Ca peut vous arriver" avec des images peu à son avantage. puremedias.com vous propose de revoir toutes ces séquences dans "La Veille Pure Médias".