On la dit discrète, à l'origine de la métamorphose de François Hollande. Valérie Trierweiler, sa compagne, fait la Une de France Soir ce matin. "La femme qui a changé Hollande" titre le quotidien, photo du couple à l'appui. Cette journaliste de Paris Match et Direct 8, que les Français connaissent peu, a un sacré caractère. Pour preuve, les tweets assassins adressés à Marc-Olivier Fogiel pendant que François Hollande était interrogé en direct sur M6 ce dimanche. Elle n'avait pas apprécié que des questions lui soient posées sur sa vie privée.
Elle est, selon les observateurs, "soucieuse de rester dans l'ombre" malgré le tourbillon médiatique dans lequel est entraîné François Hollande. Ils se sont rencontrés lorsqu'elle couvrait le PS pour Paris Match. Mais son compagnon favori des sondages pour la présidentielle, on la dit sur ses gardes. "Valérie Trierweiler a du mal à assumer son rôle" explique Serge Raffy, auteur d'une biograhie sur François Hollande ("Itinéraire Secret", Fayard). Visiblement, elle assume peu la présence de l'ex, Ségolène Royal, dans la course à la primaire socialiste. Marc-Olivier Fogiel avait justement insisté sur ce point lors de son interview dimanche.
"Elle est de nature inquiète explique Raffy dans France Soir. Parce que c'est difficile de se retrouver dans la posture de la nouvelle femme alors que l'ex est omniprésente médiatiquement, elle devrait davantage assumer cette cohabitation". Pour lui, en vivant avec un homme politique, "elle n'est plus journaliste, elle devient une femme politique aussi". Voilà qui ne devrait pas plaire à la principale intéressée, qui affirme régulièrement son indépendance d'esprit. Elle lui a d'ailleurs déjà répondu sur Twitter : "Petite précision matinale. Je ne suis pas une femme politique. Je suis journaliste. Mais j'arrête 2012 portrait de campagne sur Direct 8". Une nouvelle sortie qui ne manquera pas d'être commentée. "Il faudrait qu'elle réfrène parfois ses réactions pour que cela ne nuise pas au candidat" prévient Raffy.