Plus de 500 journalistes sont actuellement réunis à l'Elysée pour assister à la 3e conférence de presse de François Hollande. Une rencontre avec les médias qui s'est déroulée dans un contexte particulier, après les révélations par "Closer" de sa relation présumée avec Julie Gayet et l'hospitalisation de Valérie Trierweiler, l'actuelle Première dame.
Après l'annonce de nombreuses mesures, notamment la fin des cotisations familiales pour les entreprises d'ici 2017, la question de vie privée que tout le monde attendait, notamment les médias internationaux qui retransmettaient la conférence, a été posée par Alain Barluet, président de l'Association de la presse présidentielle.
"Monsieur le président de la République. La publication la semaine dernière d'un article vous concernant dans un magazine, "Closer" pour ne pas le nommer, a suscité de l'émoi, des questions, de la curiosité, c'est inévitable. Il est un besoin de clarification vis à vis des Français, vis à vis de ceux à l'étranger qui nous regardent. Vous serez dans quelques semaines aux Etats-Unis reçu par le couple présidentiel américain. Alors, Monsieur le président, la question, je vous la pose sans détour : Valérie Trierweiler est-elle toujours aujourd'hui la Première dame de France ?", a-t-il demandé.
"Je comprends votre question, et je suis sûr que vous comprendrez ma réponse, a répondu François Hollande, visiblement préparé. Chacun, dans sa vie personnelle, peut traverser des épreuves, c'est notre cas. Ce sont des moments douloureux mais j'ai un principe, c'est que les affaires privées se traitent en privé dans une intimité respectueuse de chacun. Ce n'est donc ni le lieu, ni le moment de le faire. Mais, si je ne répondrai à aucune question aujourd'hui sur ce sujet, je le ferai avant le rendez-vous que vous avez fixé".
Soit avant le 11 février prochain, date de son déplacement pour la rencontre du couple Obama. La question suivante portait sur le "pacte de responsabilité" promis aux entreprises. François Hollande a par la suite été interrogé une nouvelle fois, cette fois sur le statut de Première dame et son éventuelle suppression. "Il n'y a pas de statut du conjoint du Chef de l'Etat, il n'y en a jamais eu. Il y a une pratique qui varie selon les périodes et les personnalités (...) Ce qui est essentiel, c'est la transparence : les moyens qui sont consacrés au conjoint doivent être connus, publiés et les moins élevés possible", a-t-il déclaré.