Un "président d'honneur" encombrant. Cette après-midi, la société Miss France indique dans un communiqué qu'elle se désolidarise des propos sur le Front National tenus par l'acteur Alain Delon. En 2011, l'acteur de "La Piscine" avait été nommé "président d'honneur à vie" du concours de Miss par Virginie Calmels, alors présidente d'Endemol, qui produit depuis 2002 le concours de beauté diffusé par TF1.
"La société Miss France souhaite préciser qu'elle ne s'associe pas aux propos qui ont été tenus, elle rappelle par ailleurs que l'élection Miss France est un événement et une grande émission de divertissement populaire qui réunit tous les français, et qu'elle est par nature à l'écart de toutes prises de positions politiques", indique la Société Miss France qui précise que l'acteur a été choisi "uniquement pour son parcours d'acteur et sa stature internationale". "Nous demandons au jury de l'élection ainsi qu'aux candidates elles-mêmes de ne pas faire état de leur couleur politique, religieuse et idéologique", conclut le communiqué.
Mercredi, dans le quotidien suisse Le Matin, l'acteur, de passage à Genève, a expliqué "approuver, pousser et comprendre parfaitement" la montée "édifiante" du Front National en France. Des propos qui ont créé la polémique dans le pays mais aussi dans sa propre famille... Anthony, le fils de l'acteur, a réagi le jour-même par SMS dans "Le Grand Journal" de Canal+. "C'est consternant. C'est un acteur. Il ferait mieux de tourner des films et de nous offrir une fin de vie à la Clint Eastwood plutôt que de s'improviser politologue" avait alors commenté Anthony Delon.
Une sortie qui n'a pas du tout plu au patriarche. Hier, sur la chaîne suisse RTS, avec sa fille Anouchka pour promouvoir leur pièce "Une journée ordinaire", Alain Delon a tenu à son tour à répondre vivement aux remarques de son fils. "Il ferait mieux de la fermer", a lancé l'acteur de "Borsalino". Ambiance.