Depuis ce matin, Amazon commercialise en France son "Kindle", une tablette qui permet de lire des journaux (Le Figaro, Le Monde, Les Echos et Libération) et des livres électroniques. Il s'agit d'une liseuse qui emploie la technologie de l'encre électronique. Les premières livraisons sont prévues avant la fin du mois.
L'appareil, qui propose un affichage en noir et blanc, permet un accès via Wi-Fi à son Kindle Store, une librairie en ligne, qui propose 800.000 ouvrages, dont 30.000 en langue française. Le géant américain a pour cela nouer des accords avec les principaux éditeurs français (Hachette, Editis, Gallimard, Flammarion, Le Seuil). Le détail du partage des revenus n'a pas été précisé. De nombreuses nouveautés sont proposées avec des remises de 20% à 30% sur le prix du papier. Des rabais plus importants sont accordés sur certaines bandes dessinées.
Alors que les livres électroniques sont un succès outre-Atlantique (plus de 10% du marché aux Etats-Unis), il ne décolle pas en France (1% environ). Les initiatives dans ce domaine ont été des échecs jusqu'à présent, comme la Fnacbook, une liseuse vendue par la Fnac 179 euros. L'enseigne présentera dans les prochains jours son successeur. Il s'agira d'une "nouvelle solution de lecture numérique", qui ne sera pas une nouvelle version de son Fnacbook mais une initiative "en totale rupture".