Les amis de DSK ont été bavards, très bavards pendant l'affaire DSK. Chacun y allant de sa petite confidence dans la presse, pour décrire l'état d'esprit du couple, de l'un, de l'autre. Parmi eux, la journaliste Laure Adler, qui se réclamait amie d'Anne Sinclair. On l'a vue et entendue partout, n'hésitant pas à inviter DSK "à se faire soigner". Avant qu'Anne Sinclair, agacée par son grand déballage, ne lui demande de se taire par SMS. Un message écrit qui s'était retrouvé, une nouvelle fois, dans les colonnes du Monde. D'autres ont été plus discrets mais Laure Adler figure en tête de la "liste noire" dressée par l'ex-journaliste de TF1.
Interrogée par Anne-Elisabeth Lemoine dans "La Nouvelle Edition" vendredi midi sur Canal +, Laure Adler a présenté ses excuses à Anne Sinclair, à quelques jours du retour du couple en France. Elle a tenu d'abord à rétablir une certaine vérité sur son statut auprès du couple DSK : "Je ne suis pas une amie intime d'Anne Sinclair, je ne fais pas partie du premier cercle, ni du dernier cercle d'ailleurs. Je suis une collègue, une amie qui l'a toujours suivie".
Puis lui présente des excuses franches et sans détour. "Je me suis dit, pourquoi j'ai parlé d'elle ? Parce que je l'aime trop, parce que je l'admire, parce que je l'ai défendue depuis le début. Je fais un mea culpa, je la comprends. Pourquoi je me suis mise à parler à sa place ?" lance-t-elle. Sans trouver de réponse. "On a tous pété les plombs" confesse Laure Adler. "Je le regrette et je lui fais mes excuses, poursuit-elle, visiblement émue. Je n'avais pas le droit de parler à sa place. Je parlais à sa place comme si je la défendais, comme si c'était elle (...) Parce que j'ai trop d'admiration pour elle. Je le regrette et je m'en excuse auprès d'elle."
Anne Sinclair acceptera-t-elle ces excuses ? Rien n'est moins sûr. De retour en France dimanche selon plusieurs sources, le couple aura probablement assez d'une main pour compter ses amis. Les soutiens éternels, ceux qui ont bien tardé à faire entendre leur voix pour défendre son mari. Les bavards, les opportunistes, les silencieux. Les absents aussi, les compagnons politiques d'antan, les amis de toujours. Qu'en restera-t-il ? Pas grand chose sans doute. L'affaire du Sofitel de New York, dans laquelle DSK est empêtré depuis le 14 mai dernier aura eu au moins cette vertu, réouvrir le carnet d'adresses du couple. Et faire le tri.