Une animatrice au placard. Depuis près de vingt ans, Laurence Boccolini est une figure des divertissements de TF1. Après avoir lancé l'inoubliable "Maillon faible" au début des années 2000, l'animatrice a été l'une des figures régulières phare de l'access de la Une de 2011 à 2017. À cette époque, Laurence Boccolini a animé plus de 800 numéros de "Money Drop". Mais depuis la mise en pause du jeu l'année dernière, pour cause d'usure prononcée, l'animatrice s'est faite rare à l'antenne de TF1, à l'exception de quelques numéros du "Grand Blind Test", de deux primes des "Cerveaux" et d'un direct, en co-animation, de "Danse avec les stars" à l'automne dernier.
En mai dernier, lassée de ne plus être en activité sur la Une, l'animatrice a posté un message sur Twitter, en évoquant son absence de nomination aux "Gérard de la télévision 2018". "Gérard de l'animatrice qui présentait un jeu avec un pognon qui passe à la trappe, et qui a fini par y passer aussi. C'était pour moi non ?", a-t-elle écrit sur le réseau social. Plusieurs semaines après ce message public envoyé à sa direction, l'animatrice est aujourd'hui longuement interrogée par nos confrères de "Télé-Loisirs". Elle révèle notamment être sous contrat d'exclusivité avec TF1 jusqu'à la fin du mois de juin, laissant entendre que celui-ci pourrait ne pas être reconduit.
"C'est comme si j'étais dans un mariage où mon mari ne serait pas rentré dîner depuis des mois", explique-t-elle à nos confrères. "Depuis octobre 2016 et la dernière session de tournage de 'Money Drop', les dirigeants de TF1 ne m'ont quasiment plus donné signe de vie. Je me dis qu'il y a un gros problème de couple !", regrette-t-elle, ajoutant : "Depuis presque deux ans, je ne travaille plus". Une absence qui s'explique, selon elle, par le fait qu'elle n'aurait "plus un profil à la mode". "Les Miss ont très envie de rebondir à la télé et représentent pour la chaîne un beau vivier de présentatrices", ajoute-t-elle en référence à l'arrivée d'Iris Mittenaere dans le groupe TF1.
Selon Laurence Boccolini, la Une souhaiterait aussi d'avantage mettre en valeur "Yann Barthès et ce type d'humour". "TF1 n'a plus rien à me proposer", finit-elle par conclure avant de révéler avoir voulu briser son contrat d'exclusivité en mars dernier. "On m'a retenue en me disant : 'Il va y avoir des choses'. Mais il n'y a rien eu. Et, pour la première fois depuis dix-sept ans, je n'ai pas entendu 'On ne souhaite pas que tu partes'", explique-t-elle finalement. Reste à voir si la Une, en mal de nouveaux jeux et de divertissements, laissera définitivement filer celle qui a été l'un de ses maillons forts.